mardi 5 novembre 2013

Pourquoi ?

Ac 3
11 L'homme ne lâchait plus Pierre et Jean ; tout le peuple accourut autour d'eux, stupéfait, au portique appelé Portique de Salomon. 12 A cette vue, Pierre s'adressa au peuple : « Israélites, pourquoi vous étonner de ce qui arrive ? Ou pourquoi nous fixer, nous, comme si c'était par notre puissance ou notre piété personnelles que nous avions fait marcher cet homme ?

Esprit saint, viens nous éclairer : que la parole de ce jour nous ouvre à la vraie compréhension des choses « d’en haut ».

L'homme ne lâchait plus Pierre et Jean : que faire quand on a trouvé le salut ? On ne peut rentrer chez soi comme avant… mais en suivant les apôtres, l’homme reste au milieu de la foule et l’aimante…

tout le peuple accourut autour d'eux, stupéfait, au portique appelé Portique de Salomon : et voilà donc que tous accourent pour voir : la rumeur s’est répandue, la stupeur en a gagné d’autres, c’est l’évènement, on vient constater l’extraordinaire. Nous sommes au Portique de Salomon, un lieu riche de souvenirs pour les apôtres : c’est là même que Jésus s’est adressé lui aussi à la foule, là qu’il a été menacé de lapidation (Jn 10,23). C’est là aussi que les chrétiens se réuniront souvent par la suite.

A cette vue, Pierre s'adressa au peuple : la foule s’est rassemblée, que peuvent faire les apôtres ? Comme au jour de la Pentecôte, Pierre va s’adresser à tous pour leur expliquer la portée de ce qu’ils voient.

Israélites, pourquoi vous étonner de ce qui arrive ? Il capte leur attention en posant deux questions, deux remises en question. Eux qui sont étonnés, stupéfaits, désorientés… voilà que Pierre leur demande pourquoi ils sont ainsi bouleversés… !

Ou pourquoi nous fixer, nous, comme si c'était par notre puissance ou notre piété personnelles que nous avions fait marcher cet homme ? Leur regard va du miraculé aux apôtres, et là non plus ce n’est pas la bonne réaction : la source est ailleurs, Pierre l’a exprimé dès le départ.

Seigneur Jésus, rends notre regard de plus en plus clair, notre foi de plus en plus vive pour que nous percevions ton action dans le banal comme dans l’extraordinaire de nos existences.

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