16 Ils disaient : que ferons-nous de ces hommes ? En effet, ils sont bien les auteurs d’un signe connu, c’est évident pour tous les habitants de Jérusalem. Nous ne pouvons pas le nier.
Actes 4, 15-16
Viens Esprit, lumière en nos pensées
Viens Esprit, douceur en nos contacts
Viens Esprit, profondeur en nos cœurs.
15 Ayant ordonnés qu’ils
sortent du sanhédrin, ils discutaient entre eux
Ils ont entendu le témoignage des apôtres,
ils ont vu l’infirme guéri se tenir debout devant eux. Maintenant ils font
sortir Pierre, Jean et l’infirme, pour délibérer entre eux.
16 Ils disaient : que
ferons-nous de ces hommes ?
Voilà la question ! Il leur faut
décider comment agir face à Pierre et Jean, qui ont guéri un infirme, et qui
enseignent au peuple le nom de Jésus. En soi, on pourrait dire, il n’y a là
rien de mal, rien de répréhensible, pourquoi les avoir arrêtés, pourquoi
chercher à les freiner dans leur démarche ? Le problème est évidemment dans
le fait qu’ils annoncent la résurrection
de Jésus, que eux ont condamné et fait exécuter. Reconnaître la
résurrection de Jésus, reconnaître sa mission de sauveur, serait reconnaître
leur erreur,… y sont-ils prêts ? Discutent-ils aussi du sort de l’infirme ?
comme autrefois ils ont voulu faire disparaître Lazare, comme une pièce à
conviction gênante dans le dossier de Jésus ? le texte n’en dit rien… mais
on tremble pour lui quand même !
En effet, ils sont bien les
auteurs d’un signe connu, c’est évident pour tous les habitants de Jérusalem.
Nous ne pouvons pas le nier.
Les faits sont là, ils ne cherchent pas à
les nier. Ils sont notoires pour tous les habitants de Jérusalem. Ils ne peuvent
pas accuser les apôtres de mensonge, d’imposture,… Vont-ils se rallier ?
ils pourraient décider de croire en Jésus. Mais la foi est personnelle, un
groupe aussi opposé ne permet guère l’émergence d’un cheminement personnel. Si
les apôtres en adhérant à la foi en Jésus ressuscité, recevant l’Esprit ont
pris un chemin de liberté, ce groupe de chefs, de responsables politiques et
religieux, semblent toujours enfermés dans leur opposition, celle qu’ils ont
déjà manifestée à l’encontre de Jésus. Que craignent-ils ?
Seigneur, tandis que les foules entraînent,
donne-nous la force d’une foi personnelle, d’une adhésion intime à toi,
Sauveur. Jésus Sauveur, aie pitié de nous.
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