Ac 3
7 Et, le prenant par la
main droite, il le fit lever. A l'instant même les pieds et les chevilles de
l'homme s'affermirent ; 8 d'un bond il fut
debout et marchait ; il entra avec eux dans le temple, marchant, bondissant et
louant Dieu.
Esprit saint, donne-nous d’accueillir la parole, qu’elle nous mette
debouts, qu’elle nous fasse bondir de joie !
Et, le prenant par la main droite, il le fit lever : même geste que
Jésus – vis-à-vis de la belle-mère de Pierre par exemple – et même
résultat : la personne qui était immobilisée, allongée, là voilà qui se
lève, qui se met debout, qui devient prête à agir.
A l'instant même les pieds et les chevilles de l'homme
s'affermirent : même insistance aussi sur
l’efficacité du geste joint à la parole, sur l’immédiateté du résultat.
d'un bond il fut debout et marchait : tout est dit,
et pourtant Luc continue à nous dépeindre la réaction de l’homme : nous le
voyons bondir…
il entra avec eux dans le temple, marchant, bondissant et louant
Dieu : les apôtres poursuivent leur chemin vers le lieu de prière,
et l’homme les suit dans leur démarche, bien sûr il marche à leur côté, mais
Luc veut encore davantage souligner son attitude : il ne se contente pas
de marcher, il bondit (on s’imagine la scène), c’est de tout son corps qu’il
exprime sa joie et sa louange. Car, surtout, il loue Dieu. Lui qui, au départ,
tendait automatiquement la main à Pierre et Jean, voici qu’il reconnaît en eux
les envoyés de Dieu. Il a entendu ce « au nom de Jésus Christ ». Il
rend à Dieu ce qui lui revient : la foi de cet homme lui permet de
reconnaître l’origine de sa guérison. Et le voilà qui joint alors sa propre
louange à celle de la première communauté telle que Luc nous l’avait déjà
signalé en 2,47. Et cette louange ne va plus arrêter de se répandre, l’infirme
guéri on est en quelque sorte le premier exemple.
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