dimanche 3 novembre 2013

Bondissant

Ac 3
 7 Et, le prenant par la main droite, il le fit lever. A l'instant même les pieds et les chevilles de l'homme s'affermirent ; 8 d'un bond il fut debout et marchait ; il entra avec eux dans le temple, marchant, bondissant et louant Dieu.

Esprit saint, donne-nous d’accueillir la parole, qu’elle nous mette debouts, qu’elle nous fasse bondir de joie !

Et, le prenant par la main droite, il le fit lever : même geste que Jésus – vis-à-vis de la belle-mère de Pierre par exemple – et même résultat : la personne qui était immobilisée, allongée, là voilà qui se lève, qui se met debout, qui devient prête à agir.

A l'instant même les pieds et les chevilles de l'homme s'affermirent : même insistance aussi sur l’efficacité du geste joint à la parole, sur l’immédiateté du résultat.

d'un bond il fut debout et marchait : tout est dit, et pourtant Luc continue à nous dépeindre la réaction de l’homme : nous le voyons bondir…

il entra avec eux dans le temple, marchant, bondissant et louant Dieu : les apôtres poursuivent leur chemin vers le lieu de prière, et l’homme les suit dans leur démarche, bien sûr il marche à leur côté, mais Luc veut encore davantage souligner son attitude : il ne se contente pas de marcher, il bondit (on s’imagine la scène), c’est de tout son corps qu’il exprime sa joie et sa louange. Car, surtout, il loue Dieu. Lui qui, au départ, tendait automatiquement la main à Pierre et Jean, voici qu’il reconnaît en eux les envoyés de Dieu. Il a entendu ce « au nom de Jésus Christ ». Il rend à Dieu ce qui lui revient : la foi de cet homme lui permet de reconnaître l’origine de sa guérison. Et le voilà qui joint alors sa propre louange à celle de la première communauté telle que Luc nous l’avait déjà signalé en 2,47. Et cette louange ne va plus arrêter de se répandre, l’infirme guéri on est en quelque sorte le premier exemple.

Seigneur Jésus, tu nous donnes un corps pour qu’il soit instrument de service et de louange : bénis sois-tu !

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