jeudi 21 novembre 2013

A cause du peuple

Ceux-ci les ayant menacés les relâchèrent ne trouvant pas comment les punir, à cause du peuple, car tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé. L’homme sur lequel s’était produit ce signe de guérison avait en effet plus de 40 ans.
Actes 4, 21-22

Viens Esprit de vérité
Viens Esprit de simplicité
Fais nous reconnaître les traces de ton passage en nos vies.

Ceux-ci les ayant menacés les relâchèrent ne trouvant pas comment les punir,
Le Sanhédrin s’avoue ainsi vaincu. Il n’a pas trouvé à condamner Pierre et Jean, il n’a pas même réussi à justifier l’interdit qu’il veut leur faire de prononcer ou d’enseigner le nom de Jésus. Le Sanhédrin est comme contraint de les relâcher, et faute de pouvoir condamner il menace.

à cause du peuple, car tous glorifiaient Dieu de ce qui était arrivé.
Ce qui fait trembler le Sanhédrin : il n’ose pas aller contre le mouvement du peuple. Or tous sont témoins du signe accompli, tous voient l’infirme marcher. Cet homme guéri est là, debout, comme un signe indéniable de ce qui s’est passé. La réalité est tellement manifeste qu’il est impossible de la nier. Le peuple a vu, et interprété le signe : il glorifie Dieu, lui attribuant ainsi la guérison de l’infirme. Par-là, le peuple reconnaît que Dieu a agi par l’intermédiaire de Pierre et Jean. Le Sanhédrin ne nie pas le signe, mais tente d’arrêter l’interprétation que Pierre et Jean, et le peuple a leur suite, en donne.

L’homme sur lequel s’était produit ce signe de guérison avait en effet plus de 40 ans.
Et comme pour renforcer l’ampleur du signe : Luc nous donne maintenant l’âge de l’infirme : 40 ans. C’est après 40 ans d’infirmité qu’il se trouve guéri : impossible de dire qu’il faisait semblant. L’imposture n’aurait pas tenu autant d’années.

Seigneur, quand nos cœurs s’endurcissent et refusent de lire tes signes, viens en nous, ouvrir nos cœurs à ta parole. Clarifie nos regards.
Seigneur, fais se lever en nous le chant d’action de grâce pour tes merveilles.

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