(Sr Marie-Jean Noville)
Introduction
Nous
voici rassemblés en communauté, en Eglise.
En
ce temps de Noël, Jean est à l’honneur !
Et
il nous partage l’Essentiel…
Pour
tisser ensemble les deux textes que la liturgie nous propose, j’ai choisi le
fil rouge du « péché ».
Choix
surprenant, peut-être, mais Jean nous annonce une bonne nouvelle !
« Vous
savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a
pas de péché en lui »
L’évangile
y fait directement écho, par le biais de la prédication du Baptiste : « Jean
le Baptiste déclara : ‘Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde’ »
Avant
de creuser en quel sens ces textes constituent une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui,
accueillons en notre chant des psaumes les intentions de prière des hommes et
femmes de notre temps.
Une Bonne Nouvelle pour
aujourd’hui, disais-je…
Le péché, au sens johannique
du terme, c’est l’incrédulité, le refus de Dieu, le repli sur soi.
Vu sous cet angle, la
déclaration de la première Lettre, concernant Jésus, est limpide :
« Il n’y a pas de péché
en lui »
Jésus, tout tourné vers le
Père, reçoit de Lui, la Vie et l’existence.
Enfant de Dieu dont nous
venons de célébrer la naissance, Jésus partage avec nous cette filiation et
l’Amour dont Il est bénéficiaire :
« Voyez quel grand amour
nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le
sommes »
Première ‘Bonne Nouvelle’ :
nous nous tenons sous le regard d’un Dieu aimant…
« Le lendemain, voyant
Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : ‘Voici l’Agneau de Dieu, qui
enlève le péché du monde’… »
Ce péché, cette non-foi, ce
refus de Dieu qui nous menace, ne peut nous submerger ou nous anéantir.
Ils ont été vaincus une fois
pour toutes par Jésus lui-même.
Et il ne nous reste plus qu’à
ratifier cette victoire.
Telle est la réalité profonde et
la deuxième ‘Bonne Nouvelle’ :
« Quiconque demeure en
lui ne pèche pas »
« Nous le savons : quand
cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il
est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme
lui-même est pur »
Le mystère de Noël nous assure
du compagnonnage de notre Dieu.
Il nous ouvre l’horizon d’une
libération de tout ce qui nous sépare de Lui.
Nous pouvons avoir
confiance : « quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables
car nous le verrons tel qu’il
est ».
Prenons un temps de silence
pour renouveler, en nos cœurs, notre Espérance…
Avec
Jésus, Enfant de Dieu, redisons la prière qu’Il a apprise aux enfants de Dieu
que nous sommes…
En
ce temps de Noël, Seigneur, ta Parole nous invite à tourner notre regard vers
les racines de ton amour. Nous pouvons découvrir combien ton « grand
amour » nous précède et nous libère de tout repli, de tout péché.
Accorde-nous de demeurer en ton Fils et de confesser, dans le sillage de Jean
le Baptiste, qu’Il est « l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde… le
Fils de Dieu ». Nous te le demandons, Père, par Jésus-Christ, Enfant de Dieu
avec nous, qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les
siècles des siècles.
Que
le Seigneur révélateur de l’Indicible de Son Amour nous bénisse et nous garde…
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