mardi 3 janvier 2023

Liturgie de la Parole, mardi du Temps de Noël

(Sr Marie-Jean Noville)

Introduction

Nous voici rassemblés en communauté, en Eglise.

En ce temps de Noël, Jean est à l’honneur !

Et il nous partage l’Essentiel…

Pour tisser ensemble les deux textes que la liturgie nous propose, j’ai choisi le fil rouge du « péché ».

Choix surprenant, peut-être, mais Jean nous annonce une bonne nouvelle !

 En effet, dans sa première Lettre, il nous présente le ministère de Jésus :

« Vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui »

L’évangile y fait directement écho, par le biais de la prédication du Baptiste : « Jean le Baptiste déclara : ‘Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde’ »

Avant de creuser en quel sens ces textes constituent une bonne nouvelle pour nous aujourd’hui, accueillons en notre chant des psaumes les intentions de prière des hommes et femmes de notre temps.

 Méditation

Une Bonne Nouvelle pour aujourd’hui, disais-je…

Le péché, au sens johannique du terme, c’est l’incrédulité, le refus de Dieu, le repli sur soi.

Vu sous cet angle, la déclaration de la première Lettre, concernant Jésus, est limpide :

« Il n’y a pas de péché en lui »

Jésus, tout tourné vers le Père, reçoit de Lui, la Vie et l’existence.

Enfant de Dieu dont nous venons de célébrer la naissance, Jésus partage avec nous cette filiation et l’Amour dont Il est bénéficiaire :

« Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes »

Première ‘Bonne Nouvelle’ : nous nous tenons sous le regard d’un Dieu aimant…

 L’évangile poursuit la révélation.

« Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara : ‘Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde’… »

Ce péché, cette non-foi, ce refus de Dieu qui nous menace, ne peut nous submerger ou nous anéantir.

Ils ont été vaincus une fois pour toutes par Jésus lui-même.

Et il ne nous reste plus qu’à ratifier cette victoire.

Telle est la réalité profonde et la deuxième ‘Bonne Nouvelle’ :

« Quiconque demeure en lui ne pèche pas »

 En ce temps de Noël, la liturgie nous offre la seule attestation de l’espérance dans le corpus johannique.

« Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur »

 L’heure est à l’action de grâces et à l’Espérance !

Le mystère de Noël nous assure du compagnonnage de notre Dieu.

Il nous ouvre l’horizon d’une libération de tout ce qui nous sépare de Lui.

Nous pouvons avoir confiance : « quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables

car nous le verrons tel qu’il est ».

Prenons un temps de silence pour renouveler, en nos cœurs, notre Espérance…

 Temps de silence

 Notre Père

Avec Jésus, Enfant de Dieu, redisons la prière qu’Il a apprise aux enfants de Dieu que nous sommes…

 Prière

En ce temps de Noël, Seigneur, ta Parole nous invite à tourner notre regard vers les racines de ton amour. Nous pouvons découvrir combien ton « grand amour » nous précède et nous libère de tout repli, de tout péché. Accorde-nous de demeurer en ton Fils et de confesser, dans le sillage de Jean le Baptiste, qu’Il est « l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde… le Fils de Dieu ». Nous te le demandons, Père, par Jésus-Christ, Enfant de Dieu avec nous, qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des siècles.

 Bénédiction

Que le Seigneur révélateur de l’Indicible de Son Amour nous bénisse et nous garde…

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