(Sr Marie-Jean Noville)
Introduction
Nous
voici rassemblés en communauté, en Eglise.
La
liturgie nous propose de poursuivre la lecture de l’épître aux Hébreux et de
l’évangile de Marc.
Un fil
rouge unissant les deux extraits de ce jour peut être celui de la nouveauté.
« Tu
es mon Fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré »
Cette
déclaration solennelle, prononcée par Dieu et rapportée dans l’épître aux
Hébreux, témoigne de la nouveauté du sacerdoce du Christ.
Dans
l’évangile, nouveauté également.
Tandis
que les disciples de Jean le Baptiste et des pharisiens jeûnent, il n’en va pas
de même de ceux qui accompagnent Jésus :
« Les
invités de la noce pourraient-ils jeûner, pendant que l’Époux est avec eux ? Tant
qu’ils ont l’Époux avec eux, ils ne peuvent pas jeûner »
Une question que nous pose la liturgie aujourd’hui : comment entrer dans
cette nouveauté ?
Avant
d’approfondir un peu cette question, entrons dans le chant des psaumes, en
communion avec les hommes et femmes de notre temps…
Une page
de l’Ecriture est toujours une Bonne Nouvelle.
Et la
nouveauté absolue est celle du Christ.
Dans
l’épître aux Hébreux, l’auteur témoigne de la nouveauté de son sacerdoce.
Un
sacerdoce qu’Il a reçu de Dieu.
Si Jésus
a fait l’expérience de la souffrance humaine, comme tout grand prêtre, il a
aussi fait l’expérience de l’obéissance et fut ainsi conduit à la perfection.
Ce qui
lui valut de recevoir un sacerdoce nouveau :
« Tu
es prêtre de l’ordre de Melkisédek pour l’éternité »
Il
s’ensuit une fonction qu’il exerce envers tout homme : être « cause
du salut éternel ».
Nouveauté
également dans l’évangile :
« Pourquoi,
alors que les disciples de Jean et les disciples des Pharisiens jeûnent, tes
disciples ne jeûnent-ils pas ? »
Une
nouvelle attitude qu’appelle la présence de Jésus.
Sa
déclaration est péremptoire :
« À
vin nouveau, outres neuves »
Et nous,
comment nous laisserons-nous atteindre par cette nouveauté ?
En ce Temps
dit Ordinaire, la liturgie nous rappelle les fondamentaux.
Deux
Bonnes Nouvelles nous sont annoncées aujourd’hui !
Bonne
Nouvelle du salut, d’abord :
Nous
pouvons nous appuyer sur l’intercession du Christ et l’appeler à l’aide.
En effet,
Il ne peut que nous écouter, puisqu’Il connaît les peines et les joies de la
vie humaine.
Bonne
Nouvelle du compagnonnage avec Jésus, ensuite :
Même si
Sa présence se fait parfois discrète, nous avons la mission de rechercher, de
scruter… et de révéler Ses passages en nos vies et en notre monde.
En ce
Temps Ordinaire, chaque jour peut être l’occasion d’une expérience
extraordinaire !
Recevons
ce temps de silence comme une chance pour nous rendre disponibles…
Temps de silence
Notre Père
Entrons
dans la prière de Jésus, grand prêtre qui intercède pour nous…
Prière
En ce
Temps Ordinaire, Seigneur, tu nous offres de faire l’expérience de la présence
de Jésus en nos vies humaines et en notre monde. Grâce à Lui, nos prières
trouvent un accès auprès de Toi et nous pouvons vivre dans la Joie du
compagnonnage avec Lui. Accorde-nous la confiance et la foi, pour que notre vie
reflète Ta présence. Nous te le demandons, Père, par Jésus-Christ, ton Fils,
qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant et pour les siècles des
siècles.
Bénédiction
Que le Seigneur nous bénisse et nous garde…
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