Ps 100
5 Qui
dénigre en secret son prochain,
je le
réduirai au silence ;
le regard
hautain, le cœur ambitieux,
je ne
peux les tolérer.
6 Mes
yeux distinguent les hommes sûrs du pays :
ils
siégeront à mes côtés ;
qui se
conduira parfaitement celui-là me servira.
Viens Esprit Saint, que cette parole nous trouve fidèles
et vigilants, dignes d’être des serviteurs.
Le
mouvement change : d’abord le psalmiste n’engageait que lui, puis il a
englobé sa « maison » à sa démarche.
Les
autres, ceux qui avaient un cœur « tortueux », il s’en détournait, il
ne voulait pas les voir, disait-il.
Pourtant,
le psaume se poursuit, et voilà que l’auteur se transforme en justicier. Il ne
supporte pas toutes les déviances qu’il observe autour de lui, il veut remettre
les autres sur le bon chemin.
Il va s’attaquer
à tout ce qui blesse, à tout ce qui cause du tort au « prochain ».
Il en a d’abord
à celui qui dénigre son prochain en utilisant cette arme qu’est la parole
mauvaise. Celui-là, il veut le faire taire, l’empêcher de nuire.
De même
pour celui qui est hautain, ambitieux, bref, celui qui veut dominer aux dépends
des autres.
Notre
auteur / roi se dit capable de distinguer le bon et le mauvais : il ira
vers les hommes sûrs (fidèles), non pas simplement pour les incorporer aux siens, pour les engager à ses côtés. C’est bien plus : il en fait ses
conseillers, ceux qui siègent auprès de lui. Et – est-ce les mêmes ? – il en
fait ses serviteurs : honneur de « servir » le roi. Nous y
retrouvons pourtant la condition de départ : se conduire parfaitement.
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