Ps 100
7 Pas de
siège, parmi ceux de ma maison,
pour qui
se livre à la fraude ;
impossible
à qui profère le mensonge
de tenir
sous mon regard.
8 Chaque
matin, je réduirai au silence
tous les
coupables du pays,
pour
extirper de la ville du Seigneur
tous les
auteurs de crimes.
Viens Esprit Saint, que cette parole nous trouve
désireux d’habiter la maison de notre Dieu, qu’elle nous entraîne vers la
vérité.
Le psaume
va déjà s’achever sans que nous y trouvions de prière, de louange.
C’est un
psaume qui s’en tient à la « bonne conduite », qui est le cri du prophète qui
voudrait extirper le mal pour voir croître le nombre des serviteurs de son
Dieu. Son zèle est manifeste : il veut montrer l’exemple, y entraîner tous
ceux de sa maison, puis aller plus loin encore, vers tous, afin qu’ils
abandonnent toute duplicité et trouvent les chemins de la « perfection ».
Dans sa « maison »
ne peuvent s’asseoir, ne peuvent « demeurer », ceux qui ne sont pas
droits : il n’y a pas de place pour eux : ni fraude, ni mensonge ne
peuvent tenir sous le regard de ce roi.
C’est
jour après jour que seront réduits au silence (de nouveau le rôle de la parole)
les auteurs des « crimes », et ainsi « extirpés » de la « ville
du Seigneur », de l’assemblée de ses fidèles. Ainsi se conclut cette série de psaumes sur la bonne
conduite et la bonne gouvernance.
A nous d’y entendre la voix du psalmiste qui appelle à la
fidélité, et, parfois, celle de notre Roi qui attend que nous vivions dans la
bonté et la vérité.
Seigneur Dieu, nous avons le bonheur de vivre sous ton
regard, ce regard qui met en nous cette force qui nous permet de répondre à ton
attente, ce regard qui croit en nous. Béni sois-tu.
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