mercredi 5 septembre 2018

Il suffit que tu ouvres les yeux


Ps 90
8 Il suffit que tu ouvres les yeux,
tu verras le salaire du méchant.
9 Oui, le Seigneur est ton refuge ;
tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
10 Le malheur ne pourra te toucher,
ni le danger, approcher de ta demeure :

Viens Esprit Saint, ouvre nos yeux pour que nous puissions comprendre quels sont tes chemins.

L’interlocuteur est-il convaincu ? Croit-il réellement qu’il ne doit rien craindre (v. 5), qu’il restera hors d’atteinte du péril (v. 7) ? Alors, comme pour l’en convaincre, le psalmiste l’invite à simplement ouvrir les yeux, à constater le sort du méchant et quel est son « salaire ».

Il y a beaucoup de versets parallèles dans ce psaume, ce qui permet au priant de dire et redire ce qui l’habite. Tels sont ici les versets 1-2 avec le verset 9 : Dieu est un abri, un refuge, un rempart (une forteresse).

Le verset 10 est très riche si on creuse un peu le mot « demeure » : c’est la tente, et en même temps l’équivalent de la « maison » que nous pouvons traduire par « maisonnée » et qui inclut donc aussi la famille et toutes les possessions d’un homme. Ainsi, tout est dans la main du Seigneur : notre être lui-même, mais aussi tous ceux de notre famille, tous ceux qui nous sont proches d’une manière ou d’une autre, toute la grande famille humaine, pourrions-nous dire. Et même tous nos biens, tout ce qui nous est nécessaire pour vivre. Rien ni personne ne laisse notre Dieu indifférent !

Seigneur Dieu, nous faisons de toi notre forteresse, nous reconnaissons que toi seul es notre refuge et notre abri, nous te le redisons au long des jours. Fais que chaque instant de notre journée soit empreint de cette certitude.

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