7 Alors, j'ai dit :
« Qui me donnera des ailes de colombe ?
Je volerais en lieu sûr ;
8 loin, très loin, je m'enfuirais
pour chercher asile au désert. »
9 J'ai hâte d'avoir un abri
contre ce grand vent de tempête !
Alors, j'ai dit : Qui me donnera des ailes de colombe ? : ainsi se déploie toute la poésie des
psaumes ! Quelle belle prière de supplication… La colombe, symbole de
salut (avec Noé), la colombe qui niche en des lieux inaccessibles (au creux du
rocher Ct 2,14), oiseau fragile et magnifique avec ses ailes aux reflets d’argent
(Ps 68).
Je volerais en lieu sûr : souhait de vivre en paix, de quitter l’angoisse de l’ennemi. Quel est pour nous ce lieu sûr ?
loin, très loin, je m'enfuirais pour chercher asile au désert : mettre de la distance, une grande distance
entre soi et « l’ennemi », symboliquement parlant, c’est peut-être
aussi tourner le dos à ses propres ennemis, mettre entre eux et nous cette
distance qui nous en préserve. S’enfuir au désert, comme Israël y fut conduit
par Dieu lors de l’exode, loin de l’oppresseur égyptien.
J'ai hâte d'avoir un abri contre ce grand vent de tempête : trouver un abri, dans le désert, ou en Dieu. La « Septante » traduit : « j’attendrai quelqu’un qui me sauve du découragement et de la tempête »… mystère des traductions mais façon évocatrice de montrer que notre abri, c’est Quelqu’un.
Seigneur Jésus, donne-nous
des ailes de colombe pour voler vers toi, pour trouver notre abri en toi.
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