Le Seigneur Dieu m'a donné
une langue de disciple pour que je sache apporter à l'épuisé une parole de
réconfort. Il éveille chaque matin, il éveille mon oreille pour que j'écoute
comme un disciple. Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille, et moi je n'ai pas
résisté, je ne me suis pas dérobé.
Isaïe 50, 4-5
Viens Esprit de
Jésus, viens illuminer nos cœurs. Habite les de ta force et de ta douceur.
Le Seigneur Dieu m'a donné une langue de disciple
pour que je sache apporter à l'épuisé une parole de
réconfort.
Ce verset inaugure
le troisième chant du Serviteur. Ici il est présenté comme un disciple,
missionné par le Seigneur. Il doit porter une parole de réconfort.
Il éveille chaque
matin, il éveille mon oreille
pour que j'écoute comme un disciple.
Mais pour être
porteur d’une parole venant du Seigneur, il faut d’abord écouter. Ecouter non
seulement une fois en passant, mais chaque matin. Et l’écoute est don du
Seigneur, c’est lui qui éveille l’oreille du disciple.
Le Seigneur Dieu m'a ouvert l'oreille,
et moi je n'ai pas résisté,
je ne me suis pas
dérobé.
Mais si l’écoute
est fruit de l’œuvre du Seigneur, elle suppose le consentement du disciple. Pas
question pour le Seigneur de forcer l’écoute de son disciple. Ce que le
Seigneur demande il le donne. Encore faut-il l’accueillir
Seigneur, tu es mon
Dieu, et chaque matin tu m’invites à écouter ta parole. Fais moi un cœur de
disciple, et je pourrai réconforter ceux et celles que tu places sur mon
chemin.
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