Tes bâtisseurs se hâtent,
ceux qui te détruisent et te ravagent vont s'en aller. Lève les yeux aux
alentours et regarde : tous sont rassemblés, ils viennent à toi. Par ma vie,
oracle du Seigneur, ils sont tous comme une parure dont tu te couvriras, comme
fait une fiancée, tu te les attacheras. Car tes ruines, tes décombres, ton pays
désolé sont désormais trop étroits pour tes habitants, et ceux qui te
dévoraient s'éloigneront. Ils diront de nouveau à tes oreilles, les fils dont
tu étais privée : " L'endroit est trop étroit pour moi, fais-moi une place
pour que je m'installe. " Et tu diras dans ton cœur : " Qui m'a
enfanté ceux-ci ? J'étais privée d'enfants et stérile, exilée et rejetée, et
ceux-ci, qui les a élevés ? Pendant que moi j'étais laissée seule, ceux-ci, où
étaient-ils ? "
Isaïe 49, 17-21
Viens Esprit de
Jésus, viens illuminer nos cœurs. Viens Esprit de vie et de sainteté, viens
couler ta vie en nous.
Tes bâtisseurs se hâtent,
ceux qui te détruisent et te ravagent vont s'en aller.
Le prophète parle
de la joie du retour d’exil, de la joie de reconstruire la cité sainte. La fin
de la destruction par les oppresseurs, et de la hâte des bâtisseurs. Tout respire
la joie, de la fin de l’exil, du retour au pays, du renouveau.
Lève les yeux aux alentours
et regarde :
Après l’oppression,
après la tristesse et les larmes, il faut lever les yeux, oser ouvrir les yeux
et regarder. Croire à ce que découvrent les yeux.
tous sont rassemblés,
ils viennent à
toi.
Jérusalem avait vu
ses enfants partir en exil, et voilà qu’ils reviennent. Ils étaient dispersés
et voilà qu’ils s’assemblent à nouveau en un seul peuple. Après le drame de l’exil,
le cauchemar de l’exil, il est difficile de croire à ses yeux ! et
pourtant, ils disent vrais !
Par ma vie, oracle du Seigneur,
ils sont tous
comme une parure dont tu te couvriras,
comme fait une fiancée, tu te les attacheras.
Une ville en
ruines, abandonnée, telle était Jérusalem, et le prophète parle au nom du
Seigneur : le peuple va revenir de l’exil, il sera comme la parure de
Jérusalem. La fierté d’une ville n’est-elle pas en ses habitants ?
Car tes ruines, tes décombres, ton pays désolé sont
désormais trop étroits pour tes habitants, et ceux qui te dévoraient
s'éloigneront.
Et l’accroissement
de la population est annoncé, il va falloir reculer les murailles. La restauration
annoncée semble luxuriante, grandiose. Les promesses du Seigneur encouragent le
peuple. Le Seigneur qui un jour a sauvé de l’esclavage de l’Égypte, sauvera
encore les siens.
Ils diront de nouveau à tes oreilles, les fils dont tu
étais privée :
" L'endroit est trop étroit pour moi, fais-moi une
place pour que je m'installe. "
Promesse de
bonheur, promesse d’une descendance nombreuse, promesse de vie. Entendre ces
promesses là où règne la mort, la désolation, la peine.
Et tu diras dans ton cœur :
" Qui m'a enfanté ceux-ci ?
J'étais privée d'enfants et stérile,
exilée et rejetée,
et ceux-ci, qui
les a élevés ?
Pendant que moi j'étais laissée seule, ceux-ci, où
étaient-ils ? "
La stupéfaction est
grande, au sortir de la détresse. Le salut de Dieu dépasse l’imagination, l’espérance.
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