Sion avait dit : " Le
Seigneur m'a abandonnée ; le Seigneur m'a oubliée. " Une femme
oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses
entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t'oublierai pas. Vois,
je t'ai gravée sur les paumes de mes mains, tes remparts sont devant moi sans
cesse.
Isaïe 49, 14-16
Viens Esprit de
Jésus, viens ouvrir nos cœurs à ta vie, viens illuminer nos yeux, qu’ils
découvrent ta présence et ton amour.
Sion avait dit :
" Le Seigneur m'a abandonnée ;
le Seigneur m'a oubliée. "
Sion, c’est
Jérusalem, capitale du peuple, et à ce titre, elle parle au nom de tout le
pays. Et voici qu’elle est dans la plainte, elle se pense abandonnée, oubliée.
Et oubliée du Seigneur, elle qui avait été élue, choisie ! est-ce possible ???
Une femme oublie-t-elle son petit enfant,
est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ?
Le Seigneur pour
répondre à cette plainte, à ce sentiment d’abandon, prend une image très forte,
celle de la maternité. On le sait la force de l’amour qui unit une mère à son
enfant est très grande. Il faut une énorme blessure psychique pour qu’une femme
néglige son enfant, l’oublie. Combien de témoignages sur la fidélité des mères
nous bouleversent.
Même si les femmes oubliaient,
moi, je ne t'oublierai pas.
Et voilà que le
Seigneur use de cette image maternelle, pour dire son amour, sa fidélité. Elle est
encore plus forte ! le Seigneur ne peut oublier son peuple ! je peux
vivre aujourd’hui avec cette conviction, cette assurance. Quoi qu’il arrive,
quoi que je fasse, quelle que soit la nuit que je traverse, le Seigneur ne m’oublie
pas. Que je le perçoive ou non, le Seigneur est présent, il ne m’oublie pas.
Vois, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains,
Quelle image !
En chrétiens, nous pouvons voir la trace des clous dans les mains de Jésus,
signe de son amour indéfectible pour notre humanité ! Le Seigneur nous a
gravés sur les paumes de ses mains ! la paume est la partie vulnérable de
la main, et voici que le peuple de Dieu s’y voit inscrit.
tes remparts sont devant moi sans cesse.
Les remparts de la
ville sont sa protection face à l’ennemi. Et le Seigneur veille comme un
guetteur sur ces remparts. Son regard, sa présence, sont asiles plus sûrs que
les remparts.
Seigneur, aujourd’hui,
tu nous redis ta présence, ton amour fidèle. Fais-nous vivre dans la confiance
et la reconnaissance. Seigneur, quand nous vacillons sur le chemin, fais nous
reprendre courage, sûrs que nos noms sont gravés en tes mains, sûrs que nous
sommes en ta main.
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