Tu peux le vérifier, il n’y a
pas plus de 12 jours que je suis monté à Jérusalem pour adorer. Et ni dans le
Temple, ni dans les synagogues, ni dans la ville, on ne m’a découvert en train
de discuter avec quelqu’un ou d’ameuter la foule. Ces gens sont donc bien
incapables de prouver les accusations qu’ils profèrent maintenant contre moi.
Actes 24, 11-13
Viens
Esprit de Jésus, paix et justice
Viens
Esprit de Jésus, force et douceur
Tu peux le vérifier, il n’y
a pas plus de 12 jours que je suis monté à Jérusalem pour adorer.
Paul ne va pas se charger de l’enquête ou d’amener des témoins. Le
gouverneur n’a qu’à aller s’informer par lui-même. Paul lui donne juste l’indication
de temps. Cela fait seulement 12 jours qu’il est allé à Jérusalem, d’où
viennent ses accusateurs. Cela peut jouer en la faveur de Paul : il n’est
donc pas difficile d’aller vérifier les faits sur place, il ne faut pas faire
appel à de vieux souvenirs, seulement remonter de 12 jours dans le temps au
maximum. Mais on pourrait se dire, c’est donc bien vrai que cet homme est une
peste. Il ne lui faut pas plus de 12 jours pour mettre les chefs religieux en
émoi, et susciter une tel trouble que le tribun a dû le dérober à la foule pour
lui éviter le lynchage !
Et ni dans le Temple, ni dans les synagogues,
ni dans la ville, on ne m’a découvert en train de discuter avec quelqu’un ou d’ameuter
la foule.
Il a pourtant semé le trouble en mettant en opposition les Pharisiens
et les Sadducéens au départ de leur divergence concernant la résurrection. Mais
il s’agit là de querelle de théologie pourrait-on dire, non point de sujet à
ameute sociale ou politique.
Ces gens sont donc bien incapables de prouver
les accusations qu’ils profèrent maintenant contre moi.
Alors effectivement si le gouverneur enquête auprès du tribun, celui-ci
pourra attester que le « casier judiciaire » de Paul est vide.
Seigneur, donne-nous la clarté du regard, pour relire l’histoire, notre
histoire. Donne-nous la justesse des mots pour parler. Donne-nous le courage de
la vérité dans les situations conflictuelles.
1 commentaire:
Ce que Paul a à dire par rapport à sa foi n'est, humainement, pas acceptable. La foi ne se démontre pas ni ne s'impose. C'est Jésus, le Nazôréen, qui répand le parfum de Dieu... Paul ne sait rien de Dieu sinon ce qu'il fait pour lui!
Paul ne peut donc que répéter inlassablement cette défense sans se compromettre.
Paul, c'est en marchant avec lui que j'apprends à le connaître. Quand je le vois et l'entends je voudrais, plus intensément, vivre de ce qui le fait vivre. Définitivement, ce qu'il nous transmet c'est ce qu'il a reçu, et rien d'autre. On ne possède pas un témoignage, on est traversé parce que l'on porte, la vie d'un autre au-dedans de soi, la vie de Jésus.
Je suis très ému en écrivant ceci parce que je fais cette "expérience" de cette puissance de vie donnée par mes fils. Cette puissance de vie qui est la confirmation et l'affirmation de ma foi en Jésus qui s'est livré pour moi, pour nous, par amour.
Ce qu'il a promis, il le fait.
Depuis son "retournement" le bonheur de Paul c'est de se donner pour Jésus, au risque de se perdre.
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