jeudi 27 novembre 2014

A César tu iras



 Festus voulant accorder une faveur aux Juifs répondit à Paul : « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire, en ma présence ? » Paul répondit : « Je me tiens devant le tribunal de l’empereur, c’est là que je dois être jugé. Je n’ai rien fait de mal aux Juifs, comme tu le sais parfaitement toi-même. Si vraiment je suis coupable, et si j’ai commis quelque crime qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais si rien n’est réel de ce dont ils m’accusent, personne ne peut me livrer à leur merci. J’en appelle à César ». Alors Festus, s’étant entretenu avec son conseil, répondit : « A César tu en as fait appel, à César tu iras. »
Actes 25, 9-12

Viens Esprit de Jésus, éclaire nos cœurs et nos esprits tandis que nous ouvrons le Livre pour entendre ta voix.
Viens Esprit de Jésus, enseigne-nous le chemin de la vie.

Festus voulant accorder une faveur aux Juifs répondit à Paul :
Pourquoi vouloir accorder une faveur à l’un des deux partis en présence ? l’équité ne demanderait-elle pas la neutralité ? ou le désir de favoriser les deux partis doit alors émerger.

 « Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur cette affaire, en ma présence ? »
Paul est citoyen romain, il ne peut être livré sans ménagement, le droit romain le protège d’un lynchage sans justice.

Paul répondit : « Je me tiens devant le tribunal de l’empereur, c’est là que je dois être jugé.
Paul sait le guet-apens qu’on a déjà voulu lui dresser précédemment, en réclamant son transfert. (cf 23, 12 sv) IL sait le danger, et joue donc la prudence en usant de son droit. Il est devant un tribunal impérial, il veut y rester, pour que justice lui soit rendue.

Je n’ai rien fait de mal aux Juifs, comme tu le sais parfaitement toi-même.
Paul affirme à nouveau son innocence du mal dont les Juifs l’accusent. Il l’aura cessé de le faire au long de ce chapitre. Il refuse que le mensonge l’emporte. IL redit son innocence, et en même temps interpelle Festus. « tu le sais parfaitement ». Il parle quasi d’égal à égal.

Si vraiment je suis coupable, et si j’ai commis quelque crime qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir.
Il dit son attachement à la justice : s’il a commis le mal, il en accepte les conséquences.

Mais si rien n’est réel de ce dont ils m’accusent, personne ne peut me livrer à leur merci.
Mais en l’absence de faute de sa part, il refuse d’être livré à la vindicte des grands prêtres, du Sanhédrin. Il refuse d’être livré entre leurs mains, il sait que sa vie est en jeu. Il rappelle ses droits à Festus.

 J’en appelle à César ».
Comme tout citoyen romain, il est en droit d’en appeler à César, il est en droit de réclamer d’être jugé devant le tribunal de l’empereur à Rome.

Alors Festus, s’étant entretenu avec son conseil, répondit : « A César tu en as fait appel, à César tu iras. »
Et Festus n’est guère en droit de lui refuser cette demande.  Mais il prend quand même le temps d’un conseil. Il agit de manière posée, mesurée.

Seigneur, vois tous ceux et celles qui aujourd’hui rendent justice. Vois tous ceux et celles qui aujourd’hui ont à rendre compte de leur foi au risque de leur vie, soutiens-les.
Seigneur, tu nous invites à la droiture, à l’honnêteté, à la justice.  Purifie nos cœurs de toute fuite, de tout mensonge. Fais nous trouver le chemin de la vérité, de la sainteté.

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