Le centurion le prit donc avec
lui et l’emmena au tribun et dit : « Le prisonnier Paul m’a appelé et
m’a demandé de te conduire ce jeune homme ; il a quelque chose à te dire. »
Le tribun le prit par la main, se retira à l’écart et s’informa : « Qu’as-tu
à me communiquer ? »
Actes 23, 18-19
Viens
Esprit de Jésus, Esprit de confiance et de force
Viens
Esprit de Jésus, parole pour notre monde.
Le centurion le prit donc
avec lui et l’emmena au tribun
Au milieu de ce chapitre tissé de haine meurtrière, on découvre une
humanité toute simple. Le centurion consent à la demande de Paul, sans poser de
questions. Il prend le jeune homme avec lui, il le conduit au tribun.
et dit : « Le
prisonnier Paul m’a appelé et m’a demandé de te conduire ce jeune homme ;
Il témoigne de sa simple obéissance à la demande d’un prisonnier !
Il s’est fait comme le serviteur de celui dont il a la garde. Etrange, c’est
dans une prison que l’humanité a trouvé refuge alors qu’au temple la haine et
la rage l’ont emporté.
il a quelque chose à te dire. »
Le centurion va jusqu’au bout de sa mission. Il présente le jeune homme
et prévient qu’il a à parler. Il ouvre ainsi l’espace pour le neveu de Paul, il
n’a pas à chercher comment prendre la parole. Il y est comme invité, pressé.
Totale discrétion aussi de ce centurion, qui n’a pas cherché à savoir de quoi
il retourne avant de mener le jeune homme au tribun. Il a fait confiance à
Paul. Il a pris le risque d’emmener le neveu, de le présenter, de prendre au
sérieux la parole de Paul.
Le tribun le prit par la
main, se retira à l’écart et s’informa : « Qu’as-tu à me communiquer ? »
Et le tribun entre à son tour en ce jeu de
la confiance. Et dans une attitude très humaine, il emmène le neveu par la
main. Voilà qui nous laisse supposer que celui-ci est vraiment très jeune. Il
se retire à l’écart, par discrétion sans doute, peut-être aussi par prévenance
pour ce jeune, qu’il se sente plus à l’aise pour parler. Il fait un peu de
chemin avec lui, comme pour prendre le temps d’apprivoiser. Il prend le temps.
Et il interroge, il s’informe dit le texte, ce qui donne aussi une impression
de climat paisible.
Dans ce chapitre de violence, voilà que la
douceur et l’humanité apparaissent depuis le fond d’une forteresse où un homme
est fait prisonnier. Voilà qu’elles apparaissent dans des relations avec l’occupant
romain.
Seigneur, ouvre nos yeux sur les fleurs d’espérance
que tu places sur nos routes.
Seigneur, aide-nous à tracer des chemins d’humanité
en toutes circonstances.
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