mercredi 5 novembre 2014

Il le prit par la main



 Le centurion le prit donc avec lui et l’emmena au tribun et dit : « Le prisonnier Paul m’a appelé et m’a demandé de te conduire ce jeune homme ; il a quelque chose à te dire. » Le tribun le prit par la main, se retira à l’écart et s’informa : « Qu’as-tu à me communiquer ? »
Actes 23, 18-19 

Viens Esprit de Jésus, Esprit de confiance et de force
Viens Esprit de Jésus, parole pour notre monde. 

Le centurion le prit donc avec lui et l’emmena au tribun
Au milieu de ce chapitre tissé de haine meurtrière, on découvre une humanité toute simple. Le centurion consent à la demande de Paul, sans poser de questions. Il prend le jeune homme avec lui, il le conduit au tribun. 

et dit : « Le prisonnier Paul m’a appelé et m’a demandé de te conduire ce jeune homme ;
Il témoigne de sa simple obéissance à la demande d’un prisonnier ! Il s’est fait comme le serviteur de celui dont il a la garde. Etrange, c’est dans une prison que l’humanité a trouvé refuge alors qu’au temple la haine et la rage l’ont emporté. 

 il a quelque chose à te dire. »
Le centurion va jusqu’au bout de sa mission. Il présente le jeune homme et prévient qu’il a à parler. Il ouvre ainsi l’espace pour le neveu de Paul, il n’a pas à chercher comment prendre la parole. Il y est comme invité, pressé. Totale discrétion aussi de ce centurion, qui n’a pas cherché à savoir de quoi il retourne avant de mener le jeune homme au tribun. Il a fait confiance à Paul. Il a pris le risque d’emmener le neveu, de le présenter, de prendre au sérieux la parole de Paul. 

Le tribun le prit par la main, se retira à l’écart et s’informa : « Qu’as-tu à me communiquer ? »
Et le tribun entre à son tour en ce jeu de la confiance. Et dans une attitude très humaine, il emmène le neveu par la main. Voilà qui nous laisse supposer que celui-ci est vraiment très jeune. Il se retire à l’écart, par discrétion sans doute, peut-être aussi par prévenance pour ce jeune, qu’il se sente plus à l’aise pour parler. Il fait un peu de chemin avec lui, comme pour prendre le temps d’apprivoiser. Il prend le temps. Et il interroge, il s’informe dit le texte, ce qui donne aussi une impression de climat paisible.
Dans ce chapitre de violence, voilà que la douceur et l’humanité apparaissent depuis le fond d’une forteresse où un homme est fait prisonnier. Voilà qu’elles apparaissent dans des relations avec l’occupant romain. 

Seigneur, ouvre nos yeux sur les fleurs d’espérance que tu places sur nos routes.
Seigneur, aide-nous à tracer des chemins d’humanité en toutes circonstances.

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