Il n’en espérait pas moins que Paul lui donnerait de l’argent ;
c’est pourquoi il l’envoyait souvent chercher pour converser avec lui. Deux années s’écoulèrent : Félix reçut
comme successeur Porcius Festus. Voulant accorder une faveur aux Juifs, Félix
avait laissé Paul en prison.
Actes 24, 26-27
Viens
Esprit de Jésus, enseigne-nous tes chemins,
Viens
Esprit de Jésus, ouvre nos cœurs à la Parole, qu’elle éclaire et transforme nos
vies.
Il n’en espérait pas moins
que Paul lui donnerait de l’argent ;
La pression, le pouvoir de l’argent sur les cœurs. Voilà qui n’est pas
nouveau. Le gouverneur espère obtenir de Paul de l’argent. Sans doute aurait-il
pour une bonne somme accepté de libérer Paul. Mais Paul semble loin de vouloir
acheter une quelconque libération. Il a un sens aigu de la justice qui ne peut
s’accommoder de ce genre de pratique. Lorsqu’on a voulu le libérer discrètement
à Ephèse, Paul a exigé que justice soit faite (Actes 16).
c’est pourquoi il l’envoyait souvent chercher
pour converser avec lui.
On avait espéré que c’était pour entendre parler de Jésus qu’il
convoquait souvent Paul. Nous voilà ramenés à la triste réalité… c’était avec
l’espoir d’obtenir quelqu’argent, qu’il le convoquait si souvent…
Deux années
s’écoulèrent : Félix reçut comme successeur Porcius Festus. Voulant
accorder une faveur aux Juifs, Félix avait laissé Paul en prison.
Et voilà comment un prisonnier peut croupir en sa geôle, sans le
moindre scrupule de son détenteur. Il agit non point tant en gouverneur qu’en
homme intéressé faisant de la captivité de l’un, une faveur à l’autre, loin de
toute justice réelle.
Seigneur, mets la justice en nos cœurs, mets le respect de tout être en
nos cœurs.
Seigneur, tu sais combien l’argent peut corrompre les relations,
garde-nous tellement attachés à toi, que jamais nous ne le préférions à toi, à
nos frères et sœurs humains.
1 commentaire:
Je croyais encore naïvement que l'intérêt de Félix était superficiel mais la réalité nous montre un homme intéressé et perverti par l'argent.
Le mercantilisme n'a pas cours avec Dieu. Tout ce qui concerne la vie, la relation est un souffle donné par Dieu et il est totalement gratuit. Ce qui est reçu ne peut être qu'aussitôt rendu de la même manière, avec le même élan... comme une respiration, sans douleur.
Concrètement, je vois que le dynamisme, la mise en route, le don de soi est, pour Paul, le moyen de traduire la vérité intime. C'est l'obéissance à un mouvement de vie, son adhésion, son oui... qui ne déçoit pas !
Ce n'est pas la satisfaction d'un besoin de bien-être mais il touche la manifestation du triomphe de la vie au-dedans de lui.
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