Le jour venu les magistrats envoyèrent les gardes dire au geôlier :
« Relâche ces hommes ! » Le geôlier rapporta cette nouvelle à
Paul : « les magistrats envoient dire de vous relâcher. Maintenant
donc, sortez et soyez en paix. »
Actes 16, 35-36
Viens
Esprit de Jésus, libère nos chemins, libère nos cœurs, libère nos vies
Le jour venu les magistrats envoyèrent les gardes dire au geôlier :
« Relâche ces hommes ! »
On peut s’étonner de ce propos. La prison d’une
nuit était donc non pas l’attente d’un procès, d’un jugement, mais seulement la
poursuite de la peine, qui avait commencé par la bastonnade.
Le geôlier rapporta cette
nouvelle à Paul : « les magistrats envoient dire de vous relâcher.
On ne dit pas si Paul est retourné en
prison, après avoir été reçu chez le geôlier. Certains exégètes soulignent l’anomalie
de ce récit, laissant supposer l’introduction du passage de la délivrance
miraculeuse dans un récit plus ancien. Voici qu’après l’ouverture de la prison
sous l’effet d’un tremblement de terre, Paul est officiellement libéré avec
Silas, sous l’effet d’une décision de ceux-là même qui l’avait fait emprisonner.
Et comme l’emprisonnement fut sans motivation ou jugement, la libération l’est
de même.
Maintenant donc, sortez et
soyez en paix. »
Le geôlier alors les envoie avec un souhait
de paix. On peut avec le récit précédent en tête voir dans ce souhait plus qu’une
formule. Cet homme nouveau baptisé transmet la paix pascale à ceux qui lui ont
apporté la révélation du nom de Jésus, l’annonce du salut.
Seigneur, donne-nous de relire notre
histoire pour y voir le salut que tu opères en nos vies, pour y reconnaître
ceux que tu envoies sur nos chemins pour nous porter ton salut, ton amour, ta
vie.
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