Luc 24
41 Comme, sous l'effet
de la joie, ils restaient encore incrédules et comme ils s'étonnaient, il leur
dit : « Avez-vous ici de quoi manger ? »
Esprit
de joie, rends nos cœurs prêts à accueillir la magnifique bonne nouvelle.
Comme, sous l'effet
de la joie, ils restaient encore incrédules : Luc est tellement
proche de la réalité des hommes ; à l’image de Jésus, il est prompt à
excuser leurs faiblesses. Il leur trouve toujours des excuses ! Déjà à
Gethsémani, il avait évoqué leur fatigue pour expliquer leur sommeil. Et
maintenant, c’est sous l’effet d’une joie inespérée qu’ils restent encore
bouche bée… D’où vient que l’on ose si difficilement croire au bonheur
promis ?
et comme ils
s'étonnaient : sans doute chacun se situe-t-il différemment devant l’inouï,
mais ils expriment aussi et encore leur étonnement devant ce qui est tellement
nouveau…
il leur dit : « Avez-vous ici de quoi manger ?
» : déjà ils n’ont plus peur, mais ils ne font pas encore le grand pas de la
confiance ; ni leurs yeux, ni leurs mains ne les ont totalement convaincus…
alors voilà Jésus qui cherche encore un autre argument. Quelle tendresse dans
cette longue patience… ne voilà-t-il pas un fameux signe de reconnaissance de
Jésus… ? Lui qui a si souvent partagé le repas avec eux, au point d’en
faire le lieu où il s’est donné à eux, où il se donnera à tous au longs des
siècles. Il veut manger, comme à Emmaüs. Mais il veut aussi recevoir d’eux
cette nourriture. Il veut qu’elle soit le fruit « du travail des
hommes ».
Seigneur Jésus, comme les disciples, la
joie habite déjà notre cœur, mais en même temps, notre foi se heurte à ce qui
paraît trop grand pour nos raisonnements. Viens aussi à notre rencontre,
convaincs-nous avec patience, déploie notre foi en toi.
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