Lc 22
45 Quand, après cette prière, il se releva et vint vers
les disciples, il les trouva endormis de tristesse. 46 Il leur dit : « Quoi ! Vous dormez ! Levez-vous et
priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation ! »
Esprit Saint, inspire-nous
les mots et les attitudes de la prière que Jésus nous demande.
Quand,
après cette prière, il se releva et vint vers les disciples : l’attention de Jésus vers son Père et celle
vers ses disciples ne font qu’un : il va de l’une à l’autre dans un même
mouvement.
il les
trouva endormis de tristesse : quelques mots par lesquels Luc renforce l’impression de solitude et
d’abandon ressentie par Jésus. Mais ce que Luc souligne aussi c’est la
tristesse des disciples qui, ainsi, participent quand même à l’angoisse de leur
maître ; peut-être cherche-t-il aussi à quelque peu les excuser : ce
n’est pas un abandon volontaire mais un épuisement, comme si tout cela était
trop lourd, comme si tous ces évènements les dépassaient.
Il leur
dit : « Quoi ! Vous dormez ! Etonnement de Jésus devant cette attitude, lui qui attache tant
d’importance à la vigilance. Il laisse monter ce cri, mais l’inquiétude n’est
pas pour lui mais pour eux-mêmes.
Levez-vous :
il faut
maintenant se mettre debout pour faire face à ce qui va survenir : il ne
faut pas que « l’ennemi » trouve des hommes endormis.
et priez:
alors qu’ils se
mettent debout, qu’ils s’apprêtent à se mettre en route, alors que l’heure de
la prière est passée, voici que Jésus leur dit « Priez ! » Voilà
donc un ordre qui cette fois porte sur le « toujours ». C’est
l’ultime conseil de Jésus.
afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation : arrivé sur
place (v.40), il leur avait dit exactement la même chose. La prière au jardin
des Oliviers est donc encadrée par cette recommandation de Jésus. Il est
impressionnant de voir combien il insiste sur le pouvoir du Tentateur. Celui-ci
avait en quelque sorte laissé Jésus au début de sa vie publique (4,13) : Ayant alors épuisé
toute tentation possible, le diable s’écarta de lui jusqu’au moment fixé. Voilà
donc « ce moment fixé » arrivé.
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