dimanche 9 juin 2013

Avec mes disciples

Lc 22
9 Ils lui demandèrent : « Où veux-tu que nous la préparions ? » 
10 Il leur répondit : « A votre entrée dans la ville, voici que viendra à votre rencontre un homme portant une cruche d'eau. Suivez-le dans la maison où il entrera, 11 et vous direz au propriétaire de cette maison : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je vais manger la Pâque avec mes disciples ? ”

Esprit saint, ouvre nos cœurs à la parole, ouvre nos oreilles aux « ordres » de Jésus…

Ils lui demandèrent : « Où veux-tu que nous la préparions ? » : on est dans le plus que concret : ils ont une tâche à réaliser et demandent des précisions : ils connaissent bien Jésus !

Il leur répondit : « A votre entrée dans la ville, voici que viendra à votre rencontre un homme portant une cruche d'eau : et en effet, il y a des consignes à respecter… et qui nous étonnent. Pourquoi une telle mise en scène en ce moment où la tension dramatique va monter ?? Ne pouvait-il simplement donner l’adresse ? Et pourquoi cet homme qui porte une cruche ? Evidemment, comme cet acte est plutôt étrange pour un homme, il y a de quoi le repérer… Bien sûr, Luc aime rendre ses scènes vivantes et c’est un excellent conteur, mais cette raison paraît un peu courte dans ce cas….

Suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au propriétaire de cette maison : “Le Maître te fait dire : Où est la salle où je vais manger la Pâque avec mes disciples ? ” : si les apôtres ne connaissent ni la maison ni le propriétaire, celui-ci connaît manifestement Jésus. Il suffit de dire « le maître », ce maître dont le souci est rappelé : manger la Pâque avec ses disciples. Car Jésus et ses apôtres sont des pèlerins à Jérusalem et ils n’ont pas de lieu où se réunir, ils dépendent de qui mettra un lieu à leur disposition. Tout commence donc par là. Le geste de ce propriétaire anonyme rendra possible la grande rencontre.


Seigneur Jésus, tu as mis tout en œuvre en vue de ce repas que tu désires prendre avec tes proches. Permets-nous de te rejoindre dans ce désir, de sentir toute cette attention que tu leur portes en ces derniers moments.

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