jeudi 15 septembre 2011

Je veux

Jn 17

24Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m'as donnés soient eux aussi avec moi, et qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée, car tu m'as aimé dès avant la fondation du monde.

Esprit Saint, rends-nous capables de recevoir cette volonté de Jésus et d’en vivre.

Père : la reprise de l'invocation « Père » introduit la conclusion : voici ce que Jésus a de plus précieux à nous confier.

je veux : voilà maintenant ce mot extraordinaire dans la bouche de Jésus ; toute sa vie, il n’a cherché qu’à réaliser la volonté du Père, et le voici qui se met à dire « je veux » ! Et ce qu’il veut, c’est tout simplement ( !) partager tout avec nous, et d’abord sa présence même. Quand Jésus dit « je veux », il dit « nous voulons », mon Père et moi : c’est l’unité de volonté, la communication totale.

que ceux que tu m'as donnés soient avec moi : « être avec », rejoindre le Christ « là où il est » ; que nous importe où, si Lui y est présent…

eux aussi : comme le Maître, le disciple connaît la haine du monde (v.14) mais il reçoit aussi la gloire (v.22) : c’est un partage total qui culmine dans la présence et la contemplation.

qu'ils contemplent la gloire que tu m'as donnée : la gloire de Dieu éclate dans cette vie qui ne peut que se donner car elle est en elle-même don, transmission, rayonnement de l’amour. C’est la communion trinitaire qui se manifeste aux apôtres et surtout s’ouvre à eux et crée la communauté des disciples : nous sommes appelés à vivre et à manifester ce mystère dans toutes nos relations humaines.

dès avant la fondation du monde : la gloire de Jésus ne résulte pas de son obéissance, de la réussite de sa mission ; pas plus que la gloire que nous sommes appelés à recevoir ! Elle résulte de son être même : Fils du Père. Cette gloire était « avant que le monde fut » (v. 5) comme l’a exprimé St Jean au début du chapitre pour le reprendre dans cette conclusion.

car tu m’as aimé : l’amour est le seul fondement.


Je te rends grâce, Seigneur, toi dont la volonté n’est pas un joug lourd à porter mais le désir pressant que nous soyons avec toi.

Aucun commentaire: