Jn 18
7 A nouveau, Jésus leur demanda : « Qui cherchez-vous ? » Ils répondirent : «Jésus le Nazôréen. » 8Jésus leur répondit : « Je vous l'ai dit, c'est moi. Si donc c'est moi que vous cherchez, laissez aller ceux-ci. » 9C'est ainsi que devait s'accomplir la parole que Jésus avait dite : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés. »
Jésus leur a laissé le temps de se relever, de le regarder d’un peu plus loin… Et voilà qu’il leur pose… la même question !
Qui cherchez-vous ? Qu’elle devait être importante cette question ! Qui était Jésus à leurs yeux ? Imposteur, Messie, Roi, faiseur de miracles… ?? Pourtant c’est son simple nom qu’ils répètent. Et là, Jésus arrête le jeu (si grave pourtant), on dirait même qu’il s’impatiente :
Je vous l'ai dit : oh, cette parole, Jésus pourrait nous la dire tous les jours… oui, il nous a tout dit, tout révélé de ce que nous devions savoir… et pourtant… combien de fois ne devra-t-il pas encore nous la poser, cette question !
c’est moi : 3 fois que Jésus leur répète ce témoignage. Et il l’avait déjà dit au bord du puits de Sichem (4,26), il l’avait dit et redit aux Juifs discuteurs (ch. 8), à ses apôtres paniqués sur le lac (6,20) et même au cœur de ce moment si intense du lavement des pieds (13,19). Avec quelle insistance, st Jean ne met-il pas ainsi en lumière la divinité de Jésus !
laissez aller ceux-ci : Jésus donne un ordre aux soldats ! Et il sera obéi. Mais ce n’est pas pour lui : il se soucie sans cesse de ceux qu’il aime, fut-ce aux instants les plus dramatiques.
De quoi serions-nous encore inquiets avec un tel Messie ? Nos cœurs ne devraient-ils pas être enfin rassurés ? Jésus va au-devant de l’Ennemi pour nous en préserver : car il l’avait dit, n’est-ce pas : « Je n'ai perdu aucun de ceux que tu m'as donnés » : oui, nous sommes en de bonnes mains, les mains fraternelles de celui qui est « tout-puissant d’amour ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire