Jn 18, 22-24
Viens Esprit de vérité et de droiture, viens graver en mon cœur ta Parole vivante, donne-moi de l’accueillir en simplicité de cœur.
A ces mots, un des subalternes s’étant avancé, donna une gifle à Jésus disant : « C’est ainsi que tu réponds au grand-prêtre ? »
Un des subalternes, Jésus est vraiment considéré comme moi que rien, au point qu’un subalterne, en présence du grand-prêtre peut prendre une telle initiative. Que fait)on du moindre gramme de pouvoir qui est en nos mains ? Hanne semble complètement absent de la scène. Jésus a répondu, lui se tait.
Jésus lui répondit : « Si j’ai mal parlé, témoigne de ce qui est mal. Mais si par contre [j’ai] bien [parlé], pourquoi me frappes-tu ? »
Voilà qui est parfait. Jésus use du dilemme, manière de mettre l’autre devant sa vérité, de lui faire tirer lui-même la conclusion… conclusion qui dans les deux hypothèses le met à l’épreuve. Comment témoigner que Jésus a mal parlé, n’a-t-il pas tout simplement dit la vérité ? Et s’il a bien parlé, qu’est ce qui justifie le geste de violence de ce subalterne ? Jésus le renvoie ainsi délicatement à sa conscience.
Alors, Hanne envoya Jésus, ligoté, à Caïphe le grand-prêtre.
Hanne intervient alors, sans parole, pour envoyer Jésus à celui qui est effectivement grand-prêtre cette année-là. Et l’évangéliste nous rappelle que Jésus est toujours ligoté. Il l’est depuis son arrestation au jardin. Mais on n’enchaîne pas la parole ! Et de ce bref entretien, c’est bien Jésus qui a le dernier mot.
Seigneur, fais-moi marcher humblement à ta suite dans le respect de ta vérité, dans l’écoute attentive de ta vie.
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