mardi 10 mai 2022

Liturgie de la Parole, 4e mardi du Temps pascal

 (SMJn Noville)

Introduction

Nous voici rassemblés en communauté, en Eglise.

Les extraits qui nous sont proposés aujourd’hui offrent deux déclarations fondamentales.

Dans les Actes des Apôtres, les péripéties se poursuivent, entre tourmente qui freine l’annonce et proclamation sans peur de la Bonne Nouvelle.

Ce récit rend compte d’une collaboration étroite entre des hommes, Barnabé et Paul, et Dieu, car « la main du Seigneur était avec eux ».

Et cette présence du Seigneur est féconde, qui conduit à un nouveau nom, qui est le nôtre aujourd’hui : « C’est à Antioche que, pour la première fois, les disciples reçurent le nom de ‘chrétiens’ ».

Dans le 4e évangile, nous écoutons l’évangile de dimanche, avec quelques versets supplémentaires, qui nous campent le contexte.

Nous y trouvons également les deux options.

D’un côté, la mise à l’épreuve des Juifs qui questionnent Jésus : « Combien de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous ouvertement ! »

De l’autre, ceux qui croient en Jésus, brebis qui écoutent sa voix.

Nous assistons à une altercation qui s’avérera féconde, puisque, grâce à elle, Jésus nous révèle un Essentiel : « Le Père et moi, nous sommes UN ».

Ces deux extraits élargissent notre prière aux dimensions du monde : lieux de foi ou de refus de croire. Tous sont l’objet de l’attention aimante de notre Dieu.

Rejoignons les hommes et femmes de notre temps par le chant des psaumes.

Méditation

Dans notre monde de peur et d’insécurité, la Parole de Jésus peut être une Bonne Nouvelle qui touche les cœurs.

A notre monde en quête d’une vie qui a un sens, qui s’ouvre sur l’infini, qui rêve d’une vie qui ne finit pas, Jésus déclare : « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront… ».

A notre monde en quête de sécurité et de protection, qui ne sait à qui accorder sa confiance, Jésus déclare : « Personne ne les arrachera de ma main. Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut les arracher de la main du Père ».

A notre monde en quête de relations qui demeurent, en quête d’un lien indéfectible, qui aspire à un amour qui ne passera jamais, Jésus nous établit, nous enracine dans sa relation avec le Père. Et il déclare : « Le Père et moi, nous sommes UN ».

En ce 4e mardi du TP, laissons-nous rejoindre par la Parole du Seigneur.

Prenons un temps de silence pour nous laisser habiter par cette Parole de Jésus, par la Joie qu’il éprouve de cette relation indissoluble avec le Père, par sa certitude que ce lien lui permettra de traverser peines et épreuves, par sa conviction que le Père ne le laissera jamais seul, par son Espérance que ce lien demeurera au-delà de la mort.

Nous le savons, Jésus a été exaucé.

 Cette relation au Père, Jésus nous la partage.

Laissons le Seigneur nous convaincre de cette divine Vérité : « Personne ne les arrachera de ma main… »

 Temps de silence

 Notre Père 

Dans la joie pascale, redisons la prière des enfants de Dieu…

 Oraison 

Seigneur, l’histoire de ton peuple oscille entre foi et refus de croire. Durant le ministère terrestre de ton Fils, dans la vie des premières communautés chrétiennes, chacun a pu se prononcer, répondre à ton invitation, te suivre sur le chemin.

Aujourd’hui, ta Parole nous met en route, nourrit notre foi, nous accompagne, là où nous sommes et dans la réalité que nous vivons.

Accorde-nous d’ouvrir notre cœur, de nous laisser rejoindre par la Joie que ta Parole apporte. Et que ton Esprit imprime en nos cœurs la source de toute sécurité et de toute Vie : « Le Père et moi, nous sommes UN ». Nous te le demandons par Jésus-Christ, ton Fils ressuscité, qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit, un seul Dieu pour les siècles des siècles.

 Bénédiction :

Que le Seigneur nous bénisse et nous garde…

 

 

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