(SMJn Noville)
Introduction
Nous
voici rassemblés en communauté, en Eglise.
Les
extraits qui nous sont proposés aujourd’hui offrent deux déclarations
fondamentales.
Dans
les Actes des Apôtres, les péripéties se poursuivent, entre tourmente
qui freine l’annonce et proclamation sans peur de la Bonne Nouvelle.
Ce
récit rend compte d’une collaboration étroite entre des hommes, Barnabé et
Paul, et Dieu, car « la main du Seigneur était avec eux ».
Et
cette présence du Seigneur est féconde, qui conduit à un nouveau nom, qui est
le nôtre aujourd’hui : « C’est à Antioche que, pour la première fois,
les disciples reçurent le nom de ‘chrétiens’ ».
Dans
le 4e évangile, nous écoutons l’évangile de dimanche, avec quelques
versets supplémentaires, qui nous campent le contexte.
Nous
y trouvons également les deux options.
D’un
côté, la mise à l’épreuve des Juifs qui questionnent Jésus : « Combien
de temps vas-tu nous tenir en haleine ? Si c’est toi le Christ, dis-le nous
ouvertement ! »
De
l’autre, ceux qui croient en Jésus, brebis qui écoutent sa voix.
Nous
assistons à une altercation qui s’avérera féconde, puisque, grâce à elle, Jésus
nous révèle un Essentiel : « Le Père et moi, nous sommes UN ».
Ces
deux extraits élargissent notre prière aux dimensions du monde : lieux de
foi ou de refus de croire. Tous sont l’objet de l’attention aimante de notre
Dieu.
Rejoignons les hommes et femmes de notre temps par le chant des psaumes.
Méditation
Dans
notre monde de peur et d’insécurité, la Parole de Jésus peut être une Bonne
Nouvelle qui touche les cœurs.
A notre monde en quête d’une
vie qui a un sens, qui s’ouvre sur l’infini, qui rêve d’une vie qui ne finit
pas, Jésus déclare : « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles
ne périront… ».
A
notre monde en quête de sécurité et de protection, qui ne sait à qui accorder
sa confiance, Jésus déclare : « Personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tout, et personne ne peut
les arracher de la main du Père ».
A notre monde en quête de relations qui demeurent, en quête d’un lien indéfectible, qui aspire à un amour qui ne passera jamais, Jésus nous établit, nous enracine dans sa relation avec le Père. Et il déclare : « Le Père et moi, nous sommes UN ».
En
ce 4e mardi du TP, laissons-nous rejoindre par la Parole du
Seigneur.
Prenons
un temps de silence pour nous laisser habiter par cette Parole de Jésus, par la
Joie qu’il éprouve de cette relation indissoluble avec le Père, par sa
certitude que ce lien lui permettra de traverser peines et épreuves, par sa
conviction que le Père ne le laissera jamais seul, par son Espérance que ce
lien demeurera au-delà de la mort.
Nous
le savons, Jésus a été exaucé.
Laissons
le Seigneur nous convaincre de cette divine Vérité : « Personne ne
les arrachera de ma main… »
Dans
la joie pascale, redisons la prière des enfants de Dieu…
Seigneur,
l’histoire de ton peuple oscille entre foi et refus de croire. Durant le
ministère terrestre de ton Fils, dans la vie des premières communautés
chrétiennes, chacun a pu se prononcer, répondre à ton invitation, te suivre sur
le chemin.
Aujourd’hui,
ta Parole nous met en route, nourrit notre foi, nous accompagne, là où nous
sommes et dans la réalité que nous vivons.
Accorde-nous
d’ouvrir notre cœur, de nous laisser rejoindre par la Joie que ta Parole
apporte. Et que ton Esprit imprime en nos cœurs la source de toute sécurité et
de toute Vie : « Le Père et moi, nous sommes UN ». Nous te le
demandons par Jésus-Christ, ton Fils ressuscité, qui règnes avec Toi et le
Saint-Esprit, un seul Dieu pour les siècles des siècles.
Que le
Seigneur nous bénisse et nous garde…
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