7 Où donc aller, loin de ton souffle ?
Où m'enfuir, loin de ta face ?
8 Je gravis les cieux : tu es là ;
je descends chez les morts : te voici.
9 Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :
10 même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.
Viens Esprit Saint, que ton souffle soit tout proche de nous, en nous,
qu’il nous guide en tous lieux.
Ces quatre versets constituent manifestement un tout, célébrant cette
fois l’omniprésence de Dieu. Comme dans la première partie, nous trouvons ici
des sentiments complexes : face à l’omniscience de Dieu, le psalmiste
balance entre accablement et émerveillement. Ce priant, qui prend l’attitude du
juste, craindrait-il vraiment le regard de Dieu au point de vouloir le
fuir ? Ou bien imagine-t-il la situation inverse : « si j’étais
coupable et que je pensais échapper à ta colère… »
Le fait est qu’il (nous) interroge : « où aller ? »,
« où s’enfuir ? ».
Il s’ensuit une vaste description couvrant tout l’univers, des cieux aux
enfers, de la terre à la mer, identification solaire aussi qui suit la course
de l’astre.
Partout, Dieu est là. Et ce qui exprime sa présence est magnifique :
« ta main me conduit, ta main droite
me saisit ». Oui, il s’agit bien d’un Dieu proche et protecteur !
Voilà qui explicite clairement le verset 5 !
Où que nous allions, quels que soient nos chemins, nos égarements même,
sa main nous rattrape, nous sauve de l’ornière. Sa main nous conduit !
Quelle source de confiance et de sérénité !
Seigneur, je te rends grâce d’être ce Dieu qui ne s’impose jamais mais
qui propose sans fin son amour, ce Dieu fidèle au-delà de toutes nos errances.
Tu es la source de toute joie !
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