Ps 120
1 Je lève les yeux vers les montagnes :
d'où le secours me viendra-t-il ?
2 Le secours me viendra du Seigneur
qui a fait le ciel et la terre.
3 Qu'il empêche ton pied de glisser,
qu'il ne dorme pas, ton gardien.
4 Non, il ne dort pas, ne sommeille pas,
le gardien d'Israël.
Viens Esprit Saint, viens répondre
à nos questions, vient répondre à nos appels.
Nous venons d’aborder une nouvelle série de psaumes intitulés « psaumes
des montées ». Ce titre figure à l’entrée de chacun des psaumes… celui d’aujourd’hui
faisant exception !
Ce sont les psaumes 119 à 133. Tous très courts, ils accompagnaient
manifestement la « montée » du peuple en pèlerinage vers Jérusalem.
Vu leur nombre (15) correspondant aux 15 degrés du temple que montaient les
prêtres, on peut aussi penser que ces chants les accompagnaient à ce moment.
Leur brièveté, les répétitions, les mots-clés en faisaient sans doute des
chants bien adaptés à la marche. Le premier est encore teinté de détresse, mais
la joie est bien présente dans plus de la moitié et l’espérance est présente
partout.
Le psaume de ce jour est magnifique. Sans doute évoque-t-il bien des
départs pour plusieurs d’entre nous… C’est une véritable prière « d’envoi »
à chanter lorsqu’une route nous appelle : chemin de pèlerinage, sentier de
« désert », tout autant que nouvelle route qui s’ouvre dans notre
vie, appel vers des chemins de traverse.
Nous pouvons alors lever les yeux vers les montagnes, lieux où « réside »
le Seigneur. Et interroger, dire notre inquiétude, nos craintes, nous sentir
tout petits devant la route nouvelle, appeler le secours de notre Dieu. Et la
réponse vient sous forme de promesse (« Le secours me viendra du Seigneur »), avec cette évocation du
gardien.
Le souhait du verset 3
« Qu'il
empêche ton pied de glisser, qu'il ne dorme pas, ton gardien ».
est suivi de l’affirmation pleine de foi du verset 4
« Non, il
ne dort pas, ne sommeille pas, le gardien d'Israël. »
Ainsi le rythme poétique est au service de la démarche profonde de l’appel.
Nous voyons un gardien plein d’attention, qui empêche même le pied de
glisser, il ne dort pas, il ne sommeille même pas… Combien il nous semble
proche, attentif… Tel est bien notre Dieu !
Seigneur Dieu, béni sois-tu de nous garder sur tous nos chemins, d’être
toujours à nos côtés pour soutenir notre marche. Oui, tu es notre secours, nous
pouvons nous avancer dans la confiance !
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