Ps 138
11 J'avais dit : « Les ténèbres m'écrasent ! »
mais la nuit devient lumière autour de moi.
12 Même la ténèbre pour toi n'est pas ténèbre,
et la nuit comme le jour est lumière !
Viens Esprit Saint, viens nous
éclairer, soit la lampe sur nos pas, la lumière sur notre route.
Deux versets très connus – notamment grâce aux chants de Taizé – qui
viennent si souvent nous consoler lorsque, comme le poète, nous avons envie de
crier « (que) les ténèbres
m’écrasent (me couvrent) ». Que ce soit une constatation ou un
souhait. Mais nous sommes tout de suite invités à sortir de cette vue : « Mais la nuit devient lumière ».
A noter que ce verset 11b est écrit en araméen… ce qui prouve sans doute qu’il
s’agit d’une rajoute pour répondre au désespoir du verset 11a. Ce qui est
intéressant, c’est que la nuit « devient » lumière, comme si elle se
transformait suite au cri (la prière) du priant. Crier son angoisse est aussi
une prière de demande…
Suit une belle profession de foi et d’espérance en Dieu qui est lumière,
qui ne peut qu’être lumière. Il brille au cœur même de notre ténèbre. Même de
nuit, c’est sa parole qui est « lumière sur notre route ».
Oui, Seigneur, la ténèbre n'est
point ténèbre devant toi: la nuit comme le jour est lumière. Eclaire-nous
sans fin de ta lumière ! Béni sois-tu.
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