C'est moi, moi, qui efface
tes crimes par égard pour moi, et je ne me souviendrai plus de tes fautes. Fais-moi
me souvenir, et nous jugerons ensemble, fais toi-même le compte afin d'être
justifié. Ton premier père a péché, tes interprètes se sont révoltés contre
moi. Alors j'ai destitué les chefs du
sanctuaire, j'ai livré Jacob à l'anathème et Israël aux outrages.
Isaïe 43, 25-28
Viens Esprit de
Jésus, viens illuminer nos cœurs. Viens Esprit de Jésus, sois en nous la voix
qui nous attire au Père.
C'est moi, moi, qui efface tes crimes par égard pour moi,
et je ne me souviendrai plus de tes fautes.
Le Seigneur vient
de se dire lassé des fautes de son peuple, mais il ne peut rester lassé, il ne
peut se décourager. Encore et encore il pardonne, encore et encore il offre son
salut. Il ne veut pas comptabiliser nos fautes, nos égarements. Si nous avons
parfois la mémoire tenace à propos de nos égarements, lui ne se souviendra
plus, car il a résolu de sauver.
Fais-moi me souvenir, et nous jugerons ensemble, fais
toi-même le compte afin d'être justifié.
Le Seigneur est
plus spécialisé en oubli de nos fautes, en pardon de nos offenses, qu’en
comptabilité. IL faut qu’Israël vienne à lui, lui redise ses dérapages, pour
que le Seigneur se souvienne. Il faut qu’Israël vienne lui-même juger de la
situation avec le Seigneur. Qu’il fasse lui-même le compte de ses dérapage…
Ton premier père a
péché, tes interprètes se sont révoltés contre moi.
C’est probablement
Jacob qui est visé par cette expression « ton premier père », lui qui
a supplanté son frère. Les interprètes sont probablement les prophètes, ceux
qui sont chargé de lire les signes des temps, et de les présenter au peuple. Mais
ils se sont révoltés contre Dieu, plutôt que de le servir, plutôt que de porter
au peuple la parole du Seigneur.
Alors j'ai destitué les chefs du sanctuaire, j'ai livré
Jacob à l'anathème et Israël aux outrages.
Si le peuple ne
veut pas de Dieu, il doit être conséquent avec ce refus. Inutile d’avoir des
chefs de sanctuaire, chargés de guider le culte à Dieu. Si le peuple ne veut
pas de Dieu, pourquoi y aurait-il un culte ? Si le peuple se met dans des
positions difficiles, il faut qu’il en assume les conséquences. Qu’il porte la
conséquence de ses actes, non point parce que le Seigneur veut se venger, mais
parce que le Seigneur lui donne pleine stature, il le veut debout, responsable
pour ses actes.
Seigneur, tu es
pardon, tu es tendresse et miséricorde, et si souvent nous marchons loin de
toi, loin de tes volontés, de tes désirs.
Seigneur, fais nous
revenir à toi, fais nous marcher avec toi, sur le chemin de la vie.
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