Es 41
17
Les humiliés et les indigents
qui
cherchent de l’eau, mais vainement,
et
dont la langue sèche de soif,
moi,
le SEIGNEUR, je leur répondrai,
moi,
le Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas.
18
Je ferai jaillir des fleuves sur les coteaux pelés
et
des sources au milieu des ravines,
je
transformerai le désert en étang
et la
terre aride en fontaines.
Viens
Esprit Saint, viens nous faire reconnaître les merveilles accomplies par notre
Dieu pour ses enfants.
Les humiliés et les indigents qui cherchent
de l’eau, mais vainement, et dont la langue sèche de soif : Dieu
continue à emprunter la voix de son prophète : il a parlé aux nations, il
a parlé à son peuple Israël, voici maintenant un nouvel interlocuteur :
tous les pauvres. Tous ceux qui sont en manque d’amour et d’estime, tous ceux
qui sont en manque de pain et d’eau, ceux-là qui cherchent la source. Mais,
aussi grande que soit leur soif – leur désir – leur recherche reste vaine. Alors
ils crient vers le Seigneur.
moi, le SEIGNEUR, je leur répondrai, moi, le
Dieu d’Israël, je ne les abandonnerai pas : ils crient et lui entend. Il
leur répond en personne : moi ! C’est parce qu’il est le Seigneur
qu’il peut s’engager, qu’il peut promettre son appui.
Je ferai jaillir des fleuves sur les coteaux
pelés et des sources au milieu des ravines, je transformerai le désert en étang
et la terre aride en fontaines : que fera-t-il ? Nous restons
dans la métaphore : il fera jaillir l’eau si désirée, l’eau, signe de vie.
De nouveau, la contemplation de la création aide à exprimer les merveilles
réalisées par Dieu. Il est créateur, il fait couler les ruisseaux : "c’est toi qui as creusé les sources et
les torrents" (Ps 74,15). Mais notre auteur veut aller bien plus loin :
créer les sources, c’est bien, mais les faire jaillir dans la steppe desséchée
démontre encore davantage la puissance du Seigneur. "Il peut changer le désert en nappe d’eau et la steppe en source" (et l’inverse !) (Ps 107,35). Des sources, des fontaines, des étangs,
des fleuves… le poète met tout son art au service de sa conviction : Dieu
peut tout – même et surtout ce qui semble impossible – pour secourir ceux qui
crient vers lui.
Seigneur
Dieu, toi qui n’abandonnes jamais celui qui se reconnaît pauvre, viens étancher
notre soif, viens combler notre désir, viens habiter nos déserts. Béni sois-tu
pour ta promesse, pour ton alliance. Permets-nous d’en vivre en ce jour.
1 commentaire:
Je pense au cri de Jésus lorsqu'il meurt sur la croix.
"J'ai soif"
Cri du pauvre!
et aux chapelle des missionnaires de la charité(Mère Teresa)où à coté du Christ en croix , il est écrit : "J'ai soif"
Enregistrer un commentaire