Es 42
8
C’est moi le SEIGNEUR, tel est mon nom ;
et ma
gloire, je ne la donnerai pas à un autre,
ni
aux idoles la louange qui m’est due.
9
Les premiers événements, les voilà passés,
et
moi j’en annonce de nouveaux,
avant
qu’ils se produisent, je vous les laisse entendre.
Viens Esprit Saint, donne-nous de percevoir
les signes, tout ce qui nous « laisse entendre » l’annonce où se
fonde notre espérance.
C’est moi le SEIGNEUR, tel est mon
nom : le rythme du poème nous invite à l’attention, à l’écoute.
et ma gloire, je ne la donnerai pas à un
autre, ni aux idoles la louange qui m’est due : petite insistance, rappel au passage que celui qui parle est le seul vrai Dieu. Il l’a
démontré jusqu’à présent en invoquant sa force, son intelligence, sa puissance
créatrice, sa maîtrise de l’univers. Quel nouvel argument va-t-il
présenter ?
Les premiers événements, les voilà
passés : celui de la connaissance, non seulement du passé qu’il rappelle,
et moi j’en annonce de nouveaux : mais
surtout connaissance de l’avenir : seul Dieu connaît ce qui va advenir. « annoncez les choses à venir et nous
reconnaîtrons que vous êtes des dieux » était le défi déjà lancé aux
idoles (41,23). Pourtant l’important est loin d’être la prédiction. Ce qui
compte c’est que Dieu nous prépare sans cesse du nouveau !
avant qu’ils se produisent, je vous les
laisse entendre : car on peut penser que s’il les connaît avant leur
réalisation, c’est que lui-même en est l’initiateur. « Avant qu’ils se
produisent » écrit le traducteur, alors que nous lirons bientôt le même
verbe traduit par « germer » ou « bourgeonner »… oui, un
avenir s’ouvre sans cesse à nous, prêt à croître, à porter fleurs et fruits
nouveaux.
Seigneur
Dieu, donne-nous de relire les évènements passés avec ton regard, donne-nous t’entendre
ta voix qui nous conduit sans cesse sur des chemins nouveaux. Je te rends grâce
en ce jour pour toutes les merveilles dont tu nous combles.
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