ils m'ont trahi

Mais, dans la ville d’Adame, eux, ils ont transgressé l’alliance, et là, ils m’ont trahi. Galaad, cité de malfaiteurs, est tachée de sang. Sur la route de Sichem, une bande de prêtres assassinent comme des brigands en embuscade : voilà les horreurs qu’ils commettent !

Osée 6, 7-9   (traduction liturgique) 

Viens Esprit de Jésus, viens éclairer mon cœur

Viens lire en moi la Parole, pour que j’en vive

Mais, dans la ville d’Adame, eux, ils ont transgressé l’alliance, et là, ils m’ont trahi.

Après les paroles d’espérance, qui laissaient entrevoir un possible retour du peuple à l’alliance, au Dieu d’Israël, revoici un oracle d’accusation, de jugement. Dieu se trouve trahi par son peuple. Adame : nom de lieu ? nom de personne ? nom de lieu : Osée ferait alors allusion à un fait précis connu de ses contemporains que nous ne savons identifier aujourd’hui. Nom de personne : il faudrait alors traduire : Depuis Adam, ils ont transgressé… ce qui n’est pas impossible. Osée ferait alors allusion au fait que depuis les origines, les hommes n’ont cessé de le trahir, de se détourner de lui.

Galaad, cité de malfaiteurs, est tachée de sang.

Osée fait-il allusion à des faits précis ? En 1 Rois 15,25 Péqah avait une cinquantaine d’hommes de Galaad avec lui pour s’emparer de Samarie. Cité de malfaiteurs, au sens littéral du terme : de gens qui font le mal. L’accusation est lourde. Verser le sang c’est porter atteinte à la vie. Or seul Dieu a pouvoir sur la vie, l’homme dans la loi se voit interdire le meurtre. Et voilà que toute la ville est reconnue entachée de sang.

Sur la route de Sichem, une bande de prêtres assassinent comme des brigands en embuscade : voilà les horreurs qu’ils commettent !

L’accusation se poursuit et cette fois, ce sont les responsables religieux qui sont clairement mis en jugement : les prêtres ont adopté un comportement affreux : ils assassinent, et de manière traître : ils se placent en embuscade ! Les prêtres qui auraient dû être au service de la vie, les voici au service de la mort. On comprend l’horreur provoquée par un tel agissement.

Seigneur, sans cesse tu dénonces nos égarements, non point pour juger sans appel, mais pour nous inviter à revenir à toi. Seigneur, attire-nous à toi, prends nous sur tes chemins, que nous soyons serviteurs de la vie.