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8 Lui que vous aimez sans l’avoir vu, en qui vous croyez
sans le voir encore ;
aussi tressaillez-vous d’une joie ineffable et glorieuse,
9 en
remportant, comme prix de la foi, le salut de vos âmes.
Viens, Esprit Saint, fais-nous
découvrir par cette Parole toute la grandeur du don de Dieu et donne-nous en
partage cette joie.
Lui que vous aimez sans l’avoir
vu, en qui vous croyez sans le voir encore : voilà deux propositions
parallèles et paradoxales (que nous avons ainsi bien dans l’oreille) et qui
disent si bien notre situation de croyants : affirmation simple et forte,
toujours exprimée en ce temps présent : nous aimons Jésus Christ, nous
croyons en Jésus Christ ! Nous ne l’avons pas vu, nous ne le voyons pas, mais
nous mettons en lui notre amour et notre foi.
aussi tressaillez-vous d’une joie
ineffable et glorieuse : et Pierre revient sur la conséquence (en
répétant ce « aussi ») : une joie qui nous fait tressaillir et
dont il tente, par d’autres qualificatifs, d’exprimer l’intensité : cette
joie, notre joie, est ineffable, glorieuse.
en remportant, comme prix de la foi, le
salut de vos âmes : car nous savons, dans une vivante espérance, l’héritage
qui nous est promis, le salut, le partage de la vie même de notre Dieu.
Ainsi se termine cette magnifique péricope présente dans notre
liturgie, aussi bien quotidienne que dominicale, cette profession de foi de
Pierre, l’apôtre, qui nous porte à regarder comment notre foi s’inscrit dans le
grand projet d’amour de Dieu pour l’humanité.
Seigneur Jésus, enracine en nous cette foi qui nous permette de t’aimer,
de croire en toi, d’agir selon ton commandement d’amour, afin d’avoir part à ta
joie.
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