Voici, le salaire des ouvriers qui moissonnent vos champs, retenu par
vous, crie. Et les clameurs des moissonneurs sont parvenues aux oreilles du
Seigneur Sabaoth. Vous avez vécu dans les délices sur la terre, vous avez vécu
dans la mollesse. Vous avez rassasiés vos cœurs au jour du carnage. Vous avez condamné,
vous avez tué le juste. Il ne vous résiste pas.
Jacques 5, 4-6
Viens
Esprit de Jésus, viens en nos cœurs,
Viens
Esprit de Jésus, sois lumière sur nos pas
Voici, le salaire des ouvriers
qui moissonnent vos champs, retenu par vous, crie.
Saint Jacques dénonce les injustices sociales. Retenir le salaire de
celui qui a travaillé, c’est le condamner à la misère, lui et sa famille. Ce
comportement est inacceptable. Il n’est pas digne d’un enfant de Dieu.
Et les clameurs des
moissonneurs sont parvenues aux oreilles du Seigneur Sabaoth.
Notre Dieu qui se tient du côté des pauvres, des petits, entend leurs
cris. St jacques reprend là les mêmes accents que les prophètes du premier
Testament qui n’ont cessé de dénoncer les injustices sociales. Si tous nous
sommes créés à l’image de Dieu, si tous nous sommes enfants d’un même père, il
nous faut en tirer les conséquences.
Vous avez vécu dans les
délices sur la terre, vous avez vécu dans la mollesse. Vous avez rassasiés vos cœurs
au jour du carnage.
En soi, jouir des biens de ce monde n’a rien de mal, mais si cela se
fait au détriment d’autrui ce n’est plus acceptable. Les biens de la terre ont
été confiés en gestion à l’humanité (cf les récits de création). Ils doivent
rester au service de tous, ils doivent assurer le bien-être de tous. Les
injustices sociales, la misère et la faim dans le monde condamnent les
comportements excessifs de nos sociétés.
Le jour du carnage, que désigne cette expression ? dit-elle la boucherie qui précède le festin
des riches ?
Vous avez condamné, vous
avez tué le juste. Il ne vous résiste pas.
Saint Jacques dénonce toute injustice, toute mauvaise gestion des biens
de la terre, toute société qui n’est pas fondée sur le bien-être de tous. Toute
société qui n’est pas fondée sur le respect de tous. Et le juste écrasé par le
riche se tait, il est démuni. IL n’a pas les armes égales pour se défendre, il
est livré sans merci aux mains de ces êtres peu scrupuleux qui fondent leur
confort sur l’injustice, qui fonde leur opulence sur la pauvreté d’autres.
Seigneur, éclaire mon cœur, aide moi à ajuster mes comportements à ta
loi d’amour, à la vie de ton Royaume, où tous sont frères.
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