Ac 28
25 Au moment de s’en aller, ils n’étaient
toujours pas d’accord entre eux ; Paul n’ajouta qu’un mot :
« Comme elle est juste, cette parole de l’Esprit Saint qui a déclaré à vos
pères par le prophète Esaïe :
26 Va trouver ce peuple et dis-lui :
Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ;
vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas ;
vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Viens Esprit Saint, viens nous aider à comprendre
la parole, viens guérir notre cécité.
Au moment de s’en aller, ils n’étaient
toujours pas d’accord entre eux : Paul semble avoir échoué, pourtant s’ils ne sont pas d’accord,
cela confirme que certains sont de l’avis de Paul, qu’ils se sont même sentis
poussés à suivre ce Jésus qui est au cœur du discours.
Paul n’ajouta qu’un mot :
« Comme elle est juste, cette parole de l’Esprit Saint qui a déclaré à vos
pères par le prophète Esaïe : pourtant Paul considère ses interlocuteurs comme
représentant l’ensemble du peuple qui refuse la conversion à laquelle appelle l’Evangile.
Il va lui appliquer la prophétie d’Esaïe, en soulignant que celui-ci est « porte-parole »
de l’Esprit-Saint. Cette citation a aussi ici tout le poids d’une dernière
parole mise dans la bouche de Paul.
Va trouver ce peuple et dis-lui : le peuple est donc pris ici dans son
ensemble, peuple d’Israël, mais aussi peuples de tous les temps, hommes de tous
les temps qui peuvent recevoir cette parole prophétique.
Vous aurez beau entendre, vous ne comprendrez pas : parole prophétique, et parole dure : parole qui ne fait pas de reproche sur la conduite, comme si souvent, mots bien plus exigeants encore : ici, les hommes ont été attentifs, ils ont écouté, ils ont même entendu… mais ils n’ont pas compris. Est-ce leur faute ?
vous aurez beau regarder, vous ne verrez
pas : ils ont
aussi ouvert les yeux, ils ont regardé… mais ils n’ont pas vu. Qu’y peuvent-ils ?
Seigneur Jésus, que peut découvrir l’homme par lui-même de l’immensité de ton amour ? Que pouvons-nous voir, que pouvons-nous comprendre, si ce n’est toi qui nous le donnes ? Rends-nous accueillant à ton agir en nous.
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