Ac 28
11 C’est trois mois plus tard que nous
avons pris la mer sur un bateau qui avait hiverné dans l’île ; il était
d’Alexandrie et portait les Dioscures comme enseigne. 12 Nous
avons débarqué à Syracuse pour une escale de trois jours. 13 De
là, bordant la côte, nous avons gagné Reggio. Le lendemain, le vent du sud
s’était levé et nous sommes arrivés, en deux jours, à Pouzzoles. 14a
Nous avons trouvé là des frères qui nous ont invités à passer une semaine chez
eux.
Viens, Esprit Saint, viens éclairer
notre lecture, viens accompagner notre prière.
C’est trois mois plus tard que nous
avons pris la mer sur un bateau qui avait hiverné dans l’île : la période hivernale qui exclut toute
navigation, et que n’a pas respectée l’équipage en quittant la Crête, s’achève
donc. Les bateaux lèvent l’ancre et le groupe de soldats et de prisonniers
embarquent à bord de l’un d’eux
il
était d’Alexandrie et portait les Dioscures comme enseigne : Luc nous précise l’origine de son
armateur, et il a bien remarqué la figure de proue : il s’agit de Castor
et Pollux, les jumeaux, fils de Zeus, et protecteurs des marins. Les voilà donc
sous la protection des dieux païens….
Nous avons débarqué à Syracuse pour une
escale de trois jours. De là, bordant la côte, nous avons gagné Reggio. Le
lendemain, le vent du sud s’était levé et nous sommes arrivés, en deux jours, à
Pouzzoles : une
escale (de trois jours… encore) et voici bientôt les ultimes étapes de
navigation pour aboutir à Pouzzoles, port dans la Baie de Naples qui était en
quelque sorte le port de Rome (comme l’est aujourd’hui Ostie).
Nous avons trouvé là des frères qui nous
ont invités à passer une semaine chez eux : ils semblent découvrir l’existence de
cette communauté, et, de fait, il ne nous a jamais été parlé de son origine,
mais c’est le cas de bien d’autres communautés citées dans les Actes. En tous
cas, Paul et ses compagnons bénéficient à nouveau de l’hospitalité, des
chrétiens cette fois, et nous en déduisons que Paul reste un prisonnier
privilégié. Qu’il doit être bon pour eux de faire ces rencontres et de se
laisser accueillir parmi des frères.
Seigneur Jésus,
en toi, nous vivons cette fraternité qui rend nos routes plus faciles, qui nous
donne courage et joie. Bénis sois-tu !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire