Luc 13, 12-13
Viens Esprit de Jésus, viens
souffler en nos vies
Viens Esprit de Jésus, viens
libérer nos cœursViens Esprit de Jésus, viens en nous glorifier le Père.
La voyant, Jésus l’appela
La scène a été campée. On aurait peut-être attendu une demande de la
femme courbée. Il n’en est rien. Elle est là, et ne semble pas imaginer qu’une
libération est possible. Elle est courbée, et son regard ne croise probablement
pas le regard de Jésus, qui peut-être aurait allumé en elle une espérance. Elle
est là tout simplement, dans sa faiblesse. C’est Jésus qui a l’initiative. C’est lui qui
la voit, et l’appelle.
et lui dit : « Femme,
tu as été libérée de ton infirmité ».
Non seulement, il la voit, mais il l’appelle. Non seulement il l’appelle,
mais il lui parle ! Femme, ce
doit être usage habituel d’interpeler ainsi une femme. Jésus s’adressera ainsi
à sa mère, à la cananéenne… Tu as été
libérée… Non point : je te libère ou sois libérée. Non Jésus sait que
le Père en elle a agi. Le passif laisse entendre la main invisible du Père. Elle
est libérée, c’est donc bien le programme que Jésus avait annoncé à la
synagogue (Luc 4) qui s’accomplit.
Et il lui imposa les mains.
A la parole Jésus joint un geste (ainsi fera aussi la liturgie, qui
souvent joint le geste à la parole). Il impose les mains, signe de prière
intense ? signe d’effusion de l’Esprit ? geste de guérison ! Parole
et geste, c’est de tout son être que Jésus s’implique pour le salut, la
libération de cette femme.
Et immédiatement elle fut
redressée et elle glorifiait Dieu.
Elle fut redressée et non elle se redressa… par qui fut elle redressée
sinon par le Père, par la main du Fils. Elle qui était courbée, tournée vers le
sol, vers la poussière, la voilà debout, droite… son regard peut rencontrer
celui de Jésus, elle peut lever les yeux… et elle glorifie Dieu. Non point elle
glorifie Jésus, mais Dieu, elle sait lire derrière la main de Jésus la présence
du Père. Et libérée de son infirmité, ses lèvres s’ouvrent pour la louange !
Je devine la joie de Jésus !
Seigneur, béni sois-tu pour ton bonheur, tandis que tu nous libères de
nos infirmités.
Seigneur, éveille nous à l’action de grâce ! Ouvre nos yeux aux merveilles de ton amour.
Père, quand tu le veux, prends mes yeux, mes mains, ma langue, comme tu as pris ceux de Jésus, pour annoncer à mes frères et sœurs la libération. Et l’annonçant la réaliser.
Donne moi de poser ton regard sur les personnes que je rencontre.
2 commentaires:
Après le figuier stérile, voici la présence d'une femme courbée !
Après dix-sept ans tournée vers le sol, plus rien à l'horizon, il y a de quoi déprimer et se lamenter.
Elle doit aussi avoir beaucoup de mal de respirer.
Atteinte d'infirmité elle est victime ou se fait victime mais de toute façon ça ne doit pas être la joie pour elle. Il suffit de voir le regard que l'on porte sur les handicapés, les vieux, les blessés de toutes sortes... d'où la tendance, comme pour le figuier, à éliminer! Je ne vais rien dire sur les structures qui se mettent en place insidieusement dans le sens de l'euthanasie.
Il n'y a qu'une personne pour la voir et c'est Jésus. Non seulement il la voit mais il l'appelle. Le poids du regard, c'est quelque chose! Il y a des moments privilégiés où la rencontre humaine se fait, quand le regard ou la voix atteint au niveau d'existence le plus profond.
Ce qui me frappe c'est "immédiatement" elle est remise droite, elle est redressée.
Quand on est accueilli dans sa noblesse, que l'on est quelqu'un pour quelqu'un, "immédiatement, aussitôt" c'est un déploiement de louange. Elle glorifiait Dieu.
Avec Confiance,marchons sur les traces du Christ.
Louons le Seigneur ,notre Dieu .
Osons prendre les bonnes décisions en toute conscience .
Ne laissons pas détruire l’âme de notre société,la famille avec tout ce qu'elle représente de sacré ,du mariage à l'adoption en pensant par la fin de vie et l'avortement ,ne les laissons pas coupé ce figuier .
Fraternellement .
JM,chrétien engagé ,de droite (UMP)
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