Luc 14, 1-2
Viens Esprit de Jésus, viens
demeurer en moi
Viens Esprit de
discernement, donne-moi ton regard sur toute chose, sur toute personne.
Et il arriva, comme il était
venu un sabbat dans la maison d’un des chefs des pharisiens,
Luc nous plante le cadre de l’épisode suivant. Il donne le jour et le
lieu. Le sabbat est un jour protégé par la loi, un jour consacré au Seigneur,
on ne peut y faire qu’un certain nombre de pas, on ne peut y faire que
certaines activités. Le lieu : la maison d’un des chefs des pharisiens.
Alors que dans le passage précédent, les pharisiens avaient conseillé à Jésus
de partir, le voici qui très librement vient partager la table de l’un d’eux !
Un chef des pharisiens, on ne sait trop ce que signifie ce terme. Les
pharisiens n’étaient pas organisés avec une hiérarchie ; il doit s’agir d’un
personnage important parmi les pharisiens.
pour manger du pain,
partager le pain, c’est partager la table. Geste de convivialité, geste
de communion.
qu’eux l’épiaient.
Etonnant : ils partagent la table, le pain, et trahissent la
communion de ce geste, en épiant Jésus. Un psaume dit : même l’ami qui
avait ma confiance et partageait mon pain m’a frappé du talon (Ps 40, 10).
Et voici qu’un hydropique se
tenait devant lui.
Deuxième partie de la scène : un homme hydropique, un homme
malade, qui est là face à Jésus. Impossible pour Jésus de ne pas le voir, de ne
pas se situer face à lui. L’hydropisie comme toutes les maladies à l’époque,
était perçue comme conséquence du péché, ou signe du péché… Il n’est pas permis
à un médecin de soigner le jour du sabbat. Comment Jésus va-t-il se situer face
à lui… on comprend pourquoi les pharisiens l’épient !
Seigneur Jésus, tu viens partager nos tables, tu viens partager nos
vies. Purifie le regard que nous posons les uns sur les autres. Rends simples
et droits dans nos intentions.
Seigneur, si nous nous tenons devant toi, avec nos maladies, nos
égarements, viens à notre secours.
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