Luc 13, 16
Viens Esprit sauveur
Viens Esprit de communion, Fais nous entrer dans le vouloir du Père.
Et par contre, cette fille d’Abraham,
Beau nom que ce « fille d’Abraham » ! Jésus reconnaît en
cette femme, un membre à part entière du peuple de Dieu. Elle aussi est
héritière des promesses divines !
que Satan a attachée
Jésus nomme l’adversaire. Il reconnaît son œuvre dans cette femme
courbée, rendue incapable de se redresser, de lever les yeux vers le ciel. C’est
lui qui a lié, attaché cette femme.
depuis dix-huit ans,
Y a-t-il un sens à ce chiffre 18 en ce passage ? 18 est le chiffre
associé au mot vie en hébreu. Jésus voudrait-il signifier que cette attache est
une entrave à la vie ? ou que la situation de la femme atteint toute sa
vie ? ou est-ce simple chiffre sans autre sens ?
Dans le Nouveau Testament, le chiffre 18 n’apparait que 3 fois. Les
trois fois en ce chapitre de Luc. La première fois il est question des 18
personnes tuées dans la chute de la tour de Siloé. Les deux autres fois, en ce
récit, au début pour présenter la femme, et maintenant quand Jésus rappelle la
situation de celle-ci.
Liée depuis 18 ans par Satan… entravée…
ne fallait-il pas
Non seulement Jésus trouve juste de délier cette femme de cette
infirmité un jour de sabbat, mais il y voit une réelle et profonde nécessité !
Ne fallait-il pas ?
qu’elle soit déliée de cette
attache le jour du sabbat ?
Oui, Jésus est venu libérer les humains de tout ce qui les entrave. Si
un jour de sabbat, il est normal de délier un bœuf ou un âne, combien plus
est-il normal de délier une femme d’une infirmité qui l’handicape profondément.
Jésus en parlant ainsi, donne au jour du sabbat une lumière nouvelle. C’est
le jour par excellence du salut, de la libération. C’est le jour par excellence
pour guérir. C’est le jour où laissant les œuvres accessoires, l’humain est
invité à se tourner vers l’essentiel, la vie à restaurer, le salut à donner et
recevoir.
Seigneur, apprends-moi le sens profond des choses. Apprends-moi à
reconnaître ton dessein de salut, et à y collaborer de tout mon être.
Donne-moi de reconnaître en chacun un enfant d'Abraham, dont tu as souci, un enfant qui a part à ton salut, à tes promesses de vie et de bonheur.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire