Luc 14, 4
Viens Esprit de Jésus, viens
éveiller mon cœur.
Viens Esprit de grâce, viens
nous libérer.
Ceux-ci restèrent cois.
Ils se tiennent tranquilles, sans paroles, sans gestes. Ils avaient
« parlé » par leur regard épiant. Jésus a pris la parole pour
répondre. Ils ne savent que dire, que faire. Ils sont comme pétrifiés, ne
communiquant ni par la parole, ni par le regard ou le geste. Jésus les
interroge sur un domaine qu’ils connaissent : qu’est-il permis de faire un
jour de sabbat ? et plus particulièrement est-il permis de guérir ?
Le prenant alors,
Devant leur fermeture, Jésus alors se tourne vers celui qui a été mis
en face de lui, cet homme souffrant. Il le prend, le saisit. Ce geste en
lui-même est déjà geste d’aide, de secours. Venir en aide au prochain, geste de
fraternité ne peut être condamné un jour de sabbat, où l’humanité est
restaurée !
Il le guérit,
Jésus ne répond pas à ses « interlocuteurs interloqués », il
s’adresse au malade, et en un deuxième geste le guérit, lui rend la santé. Si
le sabbat est en vue de la vie, la guérison en est belle expression.
et le libéra.
On pourrait traduire, il le renvoya, le délivra, le libéra. N’est-ce
pas là le geste typique de Dieu lors du premier sabbat, lors de la sortie
d’Egypte. Le sabbat n’est-il pas par excellence le jour de libération ?
Jésus ne s’attache pas cet homme, il le libère, de son mal, de cette assemblée
qui l’a mis au centre du débat, il lui donne de marcher libre, de rentrer chez
lui.
Seigneur, aujourd’hui encore viens libérer. Et donne-nous avec toi de
libérer. Permets que nous soyons en ton nom main secourable, cœur attentif.
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