lundi 19 novembre 2012

Il le libéra

Ceux-ci restèrent cois. Le prenant alors, il le guérit et le libéra.
Luc 14, 4

Viens Esprit de Jésus, viens éveiller mon cœur.
Viens Esprit de grâce, viens nous libérer.

Ceux-ci restèrent cois.
Ils se tiennent tranquilles, sans paroles, sans gestes. Ils avaient « parlé » par leur regard épiant. Jésus a pris la parole pour répondre. Ils ne savent que dire, que faire. Ils sont comme pétrifiés, ne communiquant ni par la parole, ni par le regard ou le geste. Jésus les interroge sur un domaine qu’ils connaissent : qu’est-il permis de faire un jour de sabbat ? et plus particulièrement est-il permis de guérir ?

Le prenant alors,
Devant leur fermeture, Jésus alors se tourne vers celui qui a été mis en face de lui, cet homme souffrant. Il le prend, le saisit. Ce geste en lui-même est déjà geste d’aide, de secours. Venir en aide au prochain, geste de fraternité ne peut être condamné un jour de sabbat, où l’humanité est restaurée !

Il le guérit,
Jésus ne répond pas à ses « interlocuteurs interloqués », il s’adresse au malade, et en un deuxième geste le guérit, lui rend la santé. Si le sabbat est en vue de la vie, la guérison en est belle expression.

et le libéra.
On pourrait traduire, il le renvoya, le délivra, le libéra. N’est-ce pas là le geste typique de Dieu lors du premier sabbat, lors de la sortie d’Egypte. Le sabbat n’est-il pas par excellence le jour de libération ? Jésus ne s’attache pas cet homme, il le libère, de son mal, de cette assemblée qui l’a mis au centre du débat, il lui donne de marcher libre, de rentrer chez lui.

Seigneur, aujourd’hui encore viens libérer. Et donne-nous avec toi de libérer. Permets que nous soyons en ton nom main secourable, cœur attentif.

Aucun commentaire: