Luc 13, 14
Viens Esprit de discernement,
Viens Esprit d’intelligence
Le chef de la synagogue
répondit,
On s’attend à ce qu’il parle à Jésus, qu’il lui réponde, ou encore à la
femme… mais la suite nous dit que non ! il va s’adresser à la foule. A
ceux qui ont assisté à la délivrance de la femme.
indigné que Jésus ait soigné le jour du
sabbat.
Indigné, irrité, agacé… en colère… autant de traductions possibles. Le
chef de la synagogue est scandalisé, que Jésus ait guéri cette femme un jour de
sabbat.
Il disait à la foule :
Pourquoi ne s’adresse-t-il pas directement à Jésus ? a-t-il peur ?
craint-il de ne pouvoir soutenir un dialogue avec Jésus ? Veut-il attirer
la foule à lui ?
« Il y a six jours pendant lesquels il
faut travailler.
Le voilà parti pour un rapide instant catéchétique. Il rappelle le sens
du temps et du sabbat. Il y a 6 jours pour travailler, sous-entendu, on ne
travaille pas le jour du sabbat. Les autres jours, non seulement le travail est
autorisé, mais il faut travailler. L’homme doit participer à l’œuvre de
création que lui a confiée le Seigneur à l’aube des temps.
Pendant ceux-ci donc,
venant, soyez soignés et non le jour du sabbat. »
Et voilà le problème, guérir, est perçu comme un travail ! Donc on
ne soigne pas le jour du sabbat. Il perçoit dans le redressement de la femme
courbée, une œuvre tout humaine, jaillie des mains de Jésus. Une guérison parmi
d’autres. Il ne perçoit pas à travers l’œuvre de Jésus, l’œuvre du Père, l’œuvre
de Dieu ! Et un homme juif est tenu d’observer le repos du sabbat. Mais au
lieu de s’en prendre à Jésus, il s’en prend à la foule : ne venez pas vous
faire guérir un jour de sabbat ! Mais la femme n’avait rien demandé !
C’est Jésus qui a pris l’initiative de cette guérison ! Et il a parlé au
passif, témoignant que ce n’est pas lui qui agit, mais bien le Père qui est à l’œuvre.
Le Sabbat commémore la Pâque, le jour de délivrance par excellence ! L’indignation
juste aurait été celle qui se serait rebellée que la délivrance soit refusée à
cette femme sous prétexte de sabbat !
Seigneur, libère-nous du jugement hâtif, qui ne reconnait pas tes œuvres,
et interdit la vie, le salut sous prétexte d’observer ta loi !
Seigneur, donne-moi le regard juste sur toute chose, sur toute action. Ouvre mon cœur à ton message.
1 commentaire:
Celui qui est maintenant plié en deux c'est le chef de la synagogue. Celui qui a le regard faussé, qui ne peut plus regarder droit dans les yeux, c'est lui.
Alors il s'adresse à la foule parce que c'est plus facile de dire ce qu'on pense en passant par les autres plutôt que de parler à celui qui est concerné.
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