Le lendemain, la foule qui se tenait de l’autre côté de la mer,
vit qu’il n’y avait eu là qu’une seule embarcation,
et que Jésus n’était pas allé avec ses disciples dans la barque,
et que seuls les disciples étaient partis.
D’autres embarcations vinrent de Tibériade,
près du lieu où ils mangèrent le pain après que le Seigneur eût rendu grâce.
Jean 6, 22-23
Viens Esprit de communion,
Donne-moi de suivre Jésus, de le chercher de tout mon cœur
Le lendemain,
La nuit est passée. Où la foule a-t-elle dormi ? chacun chez soi ? ont-ils campé sur les lieux ?
Jean est plutôt avare en traits qui auraient nourri notre curiosité. Ce n’est pas la gazette du coin, mais la bonne nouvelle du salut !
La foule constate que les disciples sont partis seuls, sans Jésus. Cela peut paraître étonnant pour eux. Auraient-ils laissé aller un tel Rabbi ?
D’autres embarcations arrivent de Tibériade. Un jour nouveau… Espèrent-ils aujourd’hui encore recevoir du pain de la main du Seigneur ?
La formulation de ce qui s’est passé la veille est pour le moins brève. Sans trace de merveilleux. On se souvient avoir mangé le pain, après que le Seigneur eût rendu grâce. Ces simples traits nous annoncent le repas eucharistique. Et à la différence de la dernière cène chez les synoptiques et Paul, ici, Jésus rend grâce au Père pour le pain reçu d’un jeune garçon, et le partage à la foule, et non au petit cercle d’élus qui ont trouvé place dans la chambre haute. Et Jean ne rapporte pas le récit d’institution ; il y substitue la scène du lavement des pieds ! Ce que les élus doivent intégrer d’abord et avant tout : le service du Maître.
Je regarde cette foule : quelle est sa quête profonde ? son désir ?
Cherche-t-elle Jésus ? Quand il est question de son action de grâce, il est nommé « le Seigneur ». Sa prière est-elle à ce point communion au Père qu’elle a impressionné ?
S’il cherche vraiment Dieu… telle est la question que saint Benoît se pose pour discerner une vocation. Aujourd’hui s’ouvre le carême. Occasion de me demander : qui cherches-tu ? que cherches-tu ? Quel est mon désir ?
Seigneur, fortifie ma quête de toi !
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