Ils lui dirent alors : « Seigneur, donne-nous toujours ce pain-là. »
Jésus leur dit : « Moi, je suis le pain de la vie,
celui qui vient vers moi, n’aura jamais faim,
et celui qui croit en moi n’aura jamais soif. »
Jean 6, 34-35
Viens Esprit Saint, illumine et instruit mon cœur.
Viens Esprit creuse en moi la faim et la soif du Royaume.
Ils lui dirent alors : Seigneur…
J’entends ce « Seigneur… » La foule en ce moment ne dit plus « Rabbi… » Elle perçoit confusément que celui qui se tient là est plus grand que Moïse. Il appelle Dieu son Père. Et parle avec une autorité qui ne ressemble en rien à l’autorité des rabbis qu’ils connaissent.
Bien sûr ici s’entrechoquent la volonté de Jean de nous parler de la vie de Jésus sur terre, de son œuvre, de sa mission et de ses discours, et sa foi pascale. Jean rédige après la résurrection, il a médité longuement sur les événements, et en parle avec le recul de l’expérience. Il ne veut jamais décrire exactement ce qui s’est passé dans un sens historique mais bien nous offrir un chemin de foi.
Je me laisse instruire par ce témoignage, en me demandant non ce qui s’est passé, mais ce que Jean souhaite me communiquer pour nourrir ma foi.
Seigneur, donne-nous toujours de ce pain-là
Il y a la faim du pain nécessaire à la vie sur terre. Il y a la faim du pain qui donne vie éternelle. Ai-je aussi faim de ce pain qui nourrit la vie spirituelle ?
Jésus leur dit : « Moi, je suis le pain de la vie, celui qui vient vers moi n’aura jamais faim, et celui qui croit en moi n’aura jamais soif ».
Moi, je suis… cette formule si importante en l’évangile de Jean, dit toute la divinité de Jésus. J’écoute, j’accueille.
Je suis pain de la vie ! La prétention est énorme quand on y songe ! Jésus est pain de la vie, dit la note de la TOB, « parce que croire en lui c’est participer à la vraie vie. »
Etre en toi, Seigneur, c’est partager ta vie, et partager ta vie est participer à la vie divine… Le Verbe s’est fait chair, à ceux qui l’accueillent, à ceux qui croient en son nom, il a donné pouvoir de devenir enfant de Dieu, nous a dit Jean dès le prologue.
Seigneur, de mes pas titubants, je viens vers toi, et je prends avec moi, pour la déposer en toi, notre humanité. Seigneur je viens vers toi, avec en mon cœur mes frères et sœurs de par le monde. Sois notre pain de vie !
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