1er mai : saint Joseph patron des travailleurs.
(soeur Marie Christine)
Introduction
Bonjour
et bienvenue en cette célébration du 4ème lundi de Pâques, mais
aussi du 1er mai où l’Église fête saint Joseph, patron des
travailleurs. Lui qui a fait tout avec cœur et dans un esprit de service, qu’il
nous accompagne et qu’il accompagne tous les travailleurs dans leurs tâches
quotidiennes parfois rudes et éprouvantes. Nous lui confions aussi nos
bienfaiteurs, les personnes au chômage, celles qui sont exploités dans leur
travail et celles qui n’en peuvent plus.
Les
Actes des Apôtres nous rapportent un moment clé de la 1ère
communauté chrétienne : celui où, pour la 1ère fois, des non
Juifs accueillent l’Évangile. Tandis que Jésus annonce qu’il est le bon
Pasteur, le vrai Berger qui donne sa vie pour ses brebis[1], d’où qu’elles viennent[2].
Préparons-nous
à écouter sa voix par le chant des Psaumes en notre nom et au nom de l’Église
et de toute l’humanité.
Méditation
L’événement
rapporté dans les Actes des Apôtres est si important qu’il occupe tout le
chapitre 10 (non repris par la liturgie et que je vous invite à lire
personnellement) et la moitié du chapitre 11. Corneille est un centurion de
l’armée occupante qui « faisait de
larges aumônes au peuple juif et priait Dieu sans cesse » [3].Le Seigneur lui-même
intervient auprès de Pierre pour qu’il n’hésite pas à aller chez cet homme,
alors que les juifs évitaient d’entrer dans la maison d’un non juif. À la
parole de Pierre, Corneille et les gens de sa maison reçoivent l’Esprit Saint,
et Pierre commente « Si Dieu leur a
fait le même don qu’à nous, parce qu’ils ont cru au Seigneur Jésus Christ, qui
étais-je, moi, pour empêcher l’action de Dieu ? »[4]
Cette
action de Dieu, relation intime entre lui et les personnes, Jésus la décrit
dans l’évangile avec l’image biblique des liens entre un berger et ses brebis.
Ces
paroles sont si fortes que je vais simplement relire lentement. Par contraste avec
les bergers mercenaires, chaque personne compte vraiment pour Jésus[5], nous sommes à Lui :
que nos cœurs en soient fortifiés et encouragés au quotidien.
-« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses
brebis.
-Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me
connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne
ma vie pour mes brebis.
-J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi,
il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul
troupeau et un seul pasteur.
-Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de
nouveau.
-Nul ne peut me l’enlever : je la donne de
moi-même.
-J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau
: voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
Introduction au Notre
Père
Jésus,
le bon Berger nous connaît comme le Père le connaît et qu’il connait le
Père : Par Lui, avec Lui et en lui nous pouvons chanter…
Prière d’envoi
Seigneur
Jésus, Bon Pasteur qui as donné ta vie pour tes brebis, ne nous abandonne pas
lorsque vient le danger, mais fais-nous entendre ta voix et donne-nous un cœur
qui l’écoute. Entraînés par elle, nous cheminerons vers le Père en formant un
seul troupeau sous ta conduite. Toi le seul Pasteur qui nous fais vivre dès
maintenant et à jamais.
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