(Sr Marie-Jean Noville)
Introduction
Nous
voici rassemblés en communauté, en Eglise.
La
liturgie nous propose de poursuivre la lecture de l’épître aux Hébreux et de
l’évangile de Marc.
Ces
deux extraits s’adressent à nous aujourd’hui.
Dans
l’épître aux Hébreux, les événements sont appelés « lutte contre le
péché ».
L’auteur
de la lettre nous en livre son interprétation.
« D’où
cela lui vient-il ? Quelle est cette sagesse… et ces grands miracles… ? N’est-il
pas… ? ».
Ils
peuvent nous révéler la présence de Dieu… ou constituer un obstacle.
Ouvrons
nos oreilles et nos cœurs à la Parole de Dieu et, en portant les intentions des
hommes et femmes de notre temps, soyons attentives à ce que Dieu veut nous
dire.
Il
me semble que les deux extraits que la liturgie nous propose aujourd’hui sont
comme en miroir.
En
effet, l’épître aux Hébreux nous évoque la « lutte contre le péché ».
Versant
négatif de l’épreuve et des souffrances que nos contemporains et nous-mêmes
devons affronter.
Quelle
est la réponse de l’auteur ?
Il
nous invite à écouter la parole de réconfort de Dieu et, plus loin, à reprendre
courage :
« Redressez
les mains inertes et les genoux qui fléchissent, et rendez droits pour vos
pieds les sentiers tortueux… ».
Il
nous invite aussi à accueillir le Seigneur en nos vies :
« Soyez
vigilants : que personne ne se dérobe à la grâce de Dieu… ».
Ce
ne sont pas les épreuves qui sont mises en lumière, mais « … une sagesse…
des grands miracles… ».
Les
contemporains de Jésus expriment de l’étonnement, des doutes, des
questionnements.
En
bref, un refus de croire.
En
chacune, le Seigneur atteste de sa présence.
Et, en chacune, une double
réponse que nous pouvons apporter : le doute ou la foi.
Rendons-nous
disponibles à l’œuvre de l’Esprit-Saint en nous…
Entrons
dans la prière que Jésus nous a enseignée…
En
ce Temps Ordinaire, Seigneur, Tu évoques le quotidien de nos vies, avec ses
multiples événements. Tu nous ouvres à la liberté d’entendre ta parole de
réconfort, de nous ouvrir à ta Grâce, de reconnaître que Tu es là. Accorde-nous
ton Esprit, à nous et à nos
contemporains, afin que nous témoignions de Ta présence. Alors, nous
entonnerons avec le psalmiste son chant de joie : « Bénis le
Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le
Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! ». Nous te le
demandons par Jésus-Christ, ton Fils, qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit,
maintenant et pour les siècles des siècles.
Que
le Seigneur nous bénisse et nous garde…
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