(Sr Marie-Jean Noville)
Introduction
Nous voici
rassemblés en communauté, en Eglise.
« Jean, aux
sept Églises qui sont en Asie mineure : À vous, la grâce et la paix, de la part
de Celui qui est, qui était et qui vient, de la part des sept esprits qui sont
devant son trône ! »
La liturgie nous
propose d’ouvrir le livre de l’Apocalypse.
« Aux sept
Églises qui sont en Asie mineure, la grâce et la paix » : tel est le
souhait de notre Dieu à toutes ses Églises, puisque le chiffre 7 est un chiffre
parfait.
Tel est dès lors aussi
le souhait qu’il destine à chacun de nous.
Les textes de ce
jour balisent un chemin privilégié pour y parvenir.
L’extrait de
l’Apocalypse poursuit :
« Je connais
tes actions, ta peine, ta persévérance… Mais j’ai contre toi que ton premier
amour, tu l’as abandonné ».
En cette fin de
l’année liturgique, le Seigneur veut nous stimuler !
L’Apocalypse le
proclame : « Le temps est proche ! ».
Laissons-nous
rejoindre par cette invitation du Seigneur, là où nous nous trouvons…
Et soyons
certain(e)s que l’horizon vers lequel Il nous guide fait écho au qualificatif attesté
dans la première lecture et le psaume : « Heureux ! ».
Avec nos
contemporains en aspiration de bonheur, chantons les psaumes…
L’Evangile nous rapporte le bouleversement qu’a vécu
l’aveugle de Jéricho.
« Un aveugle mendiait, assis au bord de la route ».
Lorsqu’il apprend que « c’était Jésus le Nazaréen qui
passait », sa réaction est un cri qui est une Profession de foi :
« Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! »
Ce qui est implicite, c’est la confiance, l’Espérance qui
l’habite.
La foi que Jésus aura pu discerner : « Retrouve la vue
! Ta foi t’a sauvé ».
La confiance est en effet forte chez cet aveugle, qui ne se
laisse pas décourager par « ceux qui… le rabrouaient pour le faire taire ».
Son expérience peut rejoindre la nôtre…
Comme cet homme, nous pouvons être rabroués ou freinés par
des obstacles.
Comme cet homme, nous pouvons aussi crier notre Profession
de foi, nous tourner résolument vers Jésus et Lui avouer notre indigence.
Prenons un temps de silence pour goûter au fond de notre
cœur notre « premier amour », implorer l’aide de Jésus dans la situation
où nous sommes, le supplier pour notre monde tel qu’il est…
Rendons-nous disponibles à la présence agissante de Jésus.
Temps de silence
Notre Père
Avec Jésus, redisons la prière de foi,
celle des enfants de Dieu…
Prière
Dieu notre Père, le
mendiant au bord de la route vers Jéricho nous balise un chemin de bonheur
!
Son cri dans la
détresse, sa Profession de foi affirmée, sa persévérance malgré les obstacles,
son aveu de sa fragilité le conduisent à Jésus !
Et Lui, en ton Nom, « ordonne
qu’on le lui amène », l’écoute et exauce son désir.
Accorde-nous de nous
rendre disponibles à ton Esprit, afin qu’avec ce mendiant, nous puissions
« retrouver la vue… et suivre Jésus en (Te) rendant gloire ».
Nous te le demandons
par Jésus-Christ, ton Fils, qui règnes avec Toi et le Saint-Esprit, maintenant
et pour les siècles des siècles.
Bénédiction
Que le Seigneur nous bénisse et nous garde…
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