jeudi 21 avril 2022

Liturgie de la Parole, jeudi de l'octave de Pâques

 (Danièle)

 Introduction

 Dans le livre des actes des apôtres, après avoir guéri un infirme, Pierre s'adresse au peuple dans un long discours :  « ce n'est pas en vertu de notre puissance que nous l'avons fait marcher... Vous avez tué le Prince de la vie, lui que Dieu a ressuscité des morts ». Pierre invite les gens, nous invite, à nous convertir et à nous tourner vers Dieu.

Dans l’Évangile d'hier, les disciples d'Emmaüs ont reconnu Jésus à la fraction du pain, alors, ils sont vite retournés à Jérusalem pour raconter cette rencontre aux apôtres et c'est alors que Jésus s'est  trouvé au milieu d'eux.

Le cœur des disciples était brûlant quand Jésus leur parlait des Écritures.

Soyons dans la joie !  Christ est vivant ! Chantons les psaumes et laissons la Parole brûler notre cœur ! Il est vraiment ressuscité !

 Après l’Évangile

Jésus rassure ses amis, « la paix soit avec vous , ne soyez pas bouleversés, c'est bien moi, touchez-moi ! » Il vient en consolateur, avec des paroles de paix. Il montre ses plaies et mange avec eux. Il n'est pas un fantôme, il est le même qu'avant, bien que dans un nouvel état. Ses blessures sont la meilleure preuve de son identité. La mort et la vie sont étroitement liées, mais la Vie a le dernier mot. (1.)

Celui qui est là, bien vivant, c'est bien lui que les apôtres ont vu mourir sur la croix. La vérité sur Pâques, les frappe. Jésus leur rappelle les paroles qu'il leur avait dites « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu'il ressusciterait d'entre les morts, le troisième jour »

Les évangélistes nous présentent, lors de ces rencontres, un Jésus tout simple, accessible. Rien de spectaculaire ou tapageur. « La stupeur des disciples, leurs craintes, leurs hésitations à croire soulignent la difficulté qu'ils éprouvent à entrer dans cette manière inédite de rencontrer désormais le Christ. Il faut un cœur attentif et une âme ouverte à sa présence, soudaine et inattendue parfois, pour le reconnaître» (2)

Les apôtres dans leur joie, n'osaient pas encore y croire... Dans une homélie, le pape François a déclaré « Nous avons peur de la joie, et Jésus, par sa résurrection, nous donne la joie : la joie d'être chrétien, la joie de le suivre de près, la joie de prendre la route des béatitudes, la joie d'être avec lui. Cette peur de la joie est comme une maladie du chrétien »...

Non, la résurrection n'est pas un fantasme. Ce n'est pas un Jésus évanescent, mais un Christ pleinement corporel qui mange et que l'on peut toucher. L'incarnation et la résurrection ne peuvent être séparées. Jésus est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. (3)

« Jésus, arraché à notre condition mortelle , n'arrête pas de nous donner des signes discrets et des moyens nécessaires pour se faire reconnaître ». (4)

Ce soir-là, les apôtres auraient pu être nous : inquiets, incrédules, déçus, désespérés avec si peu de confiance en la Parole « comment ne pas s'y reconnaître ? Pourtant voici que le Christ se tient au milieu de nous et dit « la Paix soit avec vous ! (5)

Soyez les témoins de ma résurrection, portez aux hommes le pardon et la paix du ressuscité! »

Invitation au Notre Père

Dans la joie de la résurrection, adressons-nous à notre Père avec la prière des  chrétiens du monde entier.

Prière de conclusion

Seigneur, tu nous dis « ne soyez pas bouleversés ». Dans cette joie de Pâques, malgré les questions que nous nous posons parfois, aide-nous  à avoir une confiance absolue en toi et à être des témoins de ta Bonne Nouvelle.

Ouvres notre esprit et fais-nous comprendre que tu es une réalité vivante, que tu es avec nous et que tu nous accompagnes.

Nous te rendons grâce encore pour ton amour infini et ta miséricorde, à toi qui vis et règnes avec le Père et l'Esprit pour les siècles des siècles.


(1)   Jésuites d'Irlande

(2)   Homélie Abbé Gillet

(3)   Pasteur Bernard Mourou, France

(4)   Blog Cath. Ch

(5) Carmel saint Joseph

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