(Danièle)
Dans l’Évangile d'hier, les disciples d'Emmaüs ont reconnu
Jésus à la fraction du pain, alors, ils sont vite retournés à Jérusalem pour
raconter cette rencontre aux apôtres et c'est alors que Jésus s'est trouvé au milieu d'eux.
Le cœur des disciples était brûlant quand Jésus leur
parlait des Écritures.
Soyons dans la joie !
Christ est vivant ! Chantons les psaumes et laissons la Parole
brûler notre cœur ! Il est vraiment ressuscité !
Jésus rassure ses amis, « la paix soit avec
vous , ne soyez pas bouleversés, c'est bien moi, touchez-moi ! »
Il vient en consolateur, avec des paroles de paix. Il montre ses plaies et
mange avec eux. Il n'est pas un fantôme, il est le même qu'avant, bien que
dans un nouvel état. Ses blessures sont la meilleure preuve de son identité. La
mort et la vie sont étroitement liées, mais la Vie a le dernier mot. (1.)
Celui qui est là, bien vivant, c'est bien lui que les
apôtres ont vu mourir sur la croix. La vérité sur Pâques, les frappe. Jésus
leur rappelle les paroles qu'il leur avait dites « Il est écrit que le
Christ souffrirait, qu'il ressusciterait d'entre les morts, le troisième
jour »
Les évangélistes nous présentent, lors de ces rencontres,
un Jésus tout simple, accessible. Rien de spectaculaire ou tapageur. « La
stupeur des disciples, leurs craintes, leurs hésitations à croire soulignent la
difficulté qu'ils éprouvent à entrer dans cette manière inédite de rencontrer
désormais le Christ. Il faut un cœur attentif et une âme ouverte à sa
présence, soudaine et inattendue parfois, pour le reconnaître» (2)
Les apôtres dans leur joie, n'osaient pas encore y
croire... Dans une homélie, le pape François a déclaré « Nous avons peur
de la joie, et Jésus, par sa résurrection, nous donne la joie : la joie
d'être chrétien, la joie de le suivre de près, la joie de prendre la route des
béatitudes, la joie d'être avec lui. Cette peur de la joie est comme une
maladie du chrétien »...
Non, la résurrection n'est pas un fantasme. Ce n'est pas
un Jésus évanescent, mais un Christ pleinement corporel qui mange et que l'on
peut toucher. L'incarnation et la résurrection ne peuvent être séparées. Jésus
est à la fois pleinement homme et pleinement Dieu. (3)
« Jésus, arraché à notre condition mortelle , n'arrête
pas de nous donner des signes discrets et des moyens nécessaires pour se faire
reconnaître ». (4)
Ce soir-là, les apôtres auraient pu être nous :
inquiets, incrédules, déçus, désespérés avec si peu de confiance en la Parole
« comment ne pas s'y reconnaître ? Pourtant voici que le Christ se
tient au milieu de nous et dit « la Paix soit avec vous ! (5)
Soyez les témoins de ma résurrection, portez aux hommes le pardon et la paix du ressuscité! »
Invitation au Notre Père
Dans la joie de la résurrection, adressons-nous à notre Père avec la prière des chrétiens du monde entier.
Prière de conclusion
Seigneur, tu nous dis « ne soyez pas
bouleversés ». Dans cette joie de Pâques, malgré les questions que nous
nous posons parfois, aide-nous à avoir
une confiance absolue en toi et à être des témoins de ta Bonne Nouvelle.
Ouvres notre esprit et fais-nous comprendre que tu es une
réalité vivante, que tu es avec nous et que tu nous accompagnes.
Nous te rendons grâce encore pour ton amour infini et ta
miséricorde, à toi qui vis et règnes avec le Père et l'Esprit pour les siècles
des siècles.
(1)
Jésuites d'Irlande
(2)
Homélie Abbé Gillet
(3)
Pasteur Bernard Mourou, France
(4)
Blog Cath. Ch
(5) Carmel saint
Joseph
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