mardi 23 octobre 2018

Qui ?


11 Qui me conduira dans la Ville-forte, qui me mènera jusqu'en Édom,
12 sinon toi, Dieu qui nous rejettes et ne sors plus avec nos armées ?
13 Porte-nous secours dans l'épreuve : néant, le salut qui vient des hommes !
14 Avec Dieu nous ferons des prouesses, et lui piétinera nos oppresseurs !
Psaume 107, 11-14

Viens Esprit de Jésus, illumine mon cœur,
Viens Esprit de Jésus, sois en moi prière

11 Qui me conduira dans la Ville-forte,
qui me mènera jusqu'en Édom,
il y a des chemins qui nous semblent impossible, inaccessibles, il y a des horizons qui nous semblent bouchés…

12 sinon toi, Dieu qui nous rejettes et ne sors plus avec nos armées ?
Horizons bouchés, chemins impossibles, si Dieu ne s’en mêle. Et lorsqu’il ne s’en mêle pas, le psalmiste pense c’est que Dieu rejette, c’est qu’il oublie son peuple. Dans l’histoire d’Israël on voit souvent cette lecture des événements. Si Israël n’est pas victorieux de ses ennemis, c’est que le Seigneur l’a lâché, et si le Seigneur l’a lâché, c’est que le peuple a oublié Dieu, l’a renié, rejeté.
Mais la confiance du psalmiste est telle, qu’il redit à Dieu sa confiance. Lui seul peut sauver, lui seul peut guider.

13 Porte-nous secours dans l'épreuve : néant, le salut qui vient des hommes !
Le psalmiste appelle un secours, et reconnaissant qu’il est un salut qui ne peut venir que de Dieu. Les humains peuvent s’entraider, ils peuvent vaincre certains ennemis, mais il est un ennemi que l’humain est incapable de vaincre, et que la mort rend tangible. Un seul peut délivrer de la mort !

14 Avec Dieu nous ferons des prouesses, et lui piétinera nos oppresseurs !
Dieu ouvre une issue dans l’impossible. Il terrasse les ennemis. Ce qui opprime : le mal, la violence, la mort. Il ne les terrasse pas à la manière humaine, qui si vite voudrait écraser l’ennemi, l’adversaire, l’anéantir. Il vainc le mal par le bien, il vainc la mort en rendant à la vie, il vainc la violence en lui opposant la non-violence. Jésus sur la croix, témoigne de cette victoire paradoxale !

Seigneur, en toi je me confie

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