Je
t’exalte, Seigneur, tu m’as relevé,
tu
m’épargnes les rires de l’ennemi.
Quand
j’ai crié vers toi, Seigneur, mon Dieu, tu m’as guéri.
Seigneur
tu m’as fait remonter de l’abîme et revivre quand je descendais à la fosse.
Psaume 29, 2-4
Viens Esprit
Saint, viens éclairer mon cœur lorsqu’il lit l’Ecriture.
Viens Esprit
Saint, conduis-moi vers le Père.
Je t’exalte, Seigneur, tu m’as relevé,
D’emblée le
cri qui s’élève des lèvres et du cœur du psalmiste est un cri de joie, une
action de grâce pour le salut reçu. Le Psalmiste rend grâce à Dieu de l’avoir
relevé. Nous ne connaissons pas encore l’épreuve qui l’a atteint, nous sommes
d’abord invitées à rendre grâce.
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Premier
résultat du salut reçu : l’ennemi qui aurait pu se moquer de l’épreuve du
psalmiste a la bouche close. Devant le salut reçu, il ne peut se moquer de lui.
Quand j’ai crié vers toi, Seigneur, mon
Dieu, tu m’as guéri.
Le psalmiste
semble avoir connu un salut, offert rapidement par Dieu, en réponse à son cri.
Il résume ici en un verset son expérience : il a crié vers Dieu, et Dieu
l’a guéri.
Quel mal
l’avait atteint ? nous n’en savons rien. Mais nous sommes invités à
chanter avec lui, le salut reçu.
Seigneur tu m’as fait remonter de l’abîme
(du shéol) et revivre quand je descendais à la fosse.
Le shéol
était le lieu de la mort, les anciens se le représentaient comme un lieu
souterrain, dans les profondeurs de la terre. D’où si un homme y descend, il
faut que le Seigneur vienne le faire remonter de cet abîme. Qu’il lui rende la
vie. Le psalmiste a donc fait une expérience forte, où il s’est vu mourir, où
il s’est vu descendra à la fosse. On comprend que sorti de cette extrémité, son
cœur soit tout à la joie.
Seigneur, je
fais mémoire des expériences de souffrance, d’épreuves, que j’ai connu, et dont
j’ai été tiré. Dont je suis sorti victorieux. Ai-je alors vu ta main en cette
épreuve, en ce salut ? Seigneur ouvre mes yeux à ta présence, à nos cotés,
en toute circonstance.
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