1De David. Quand il se déprécia aux yeux d’Abimélek qui le chassa, et David s’en alla.
2 Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
3 Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m'entendent et soient en fête !
Viens Esprit Saint, viens nous faire entendre cette parole, viens la faire résonner autour de nous afin qu’elle soit cause de fête.
1De David. Quand il se déprécia aux yeux d’Abimélek qui le chassa, et David s’en alla : le premier verset de beaucoup de psaumes fait référence au roi David : « De David » « A David ». Ce type de verset est normalement omis dans la lecture liturgique. Ici, il est beaucoup plus précis et évoque une circonstance de la vie de David racontée au premier livre de Samuel (14,21) : David, qui fuit le courroux du roi Saül, arrive chez les Philistins. Leur roi, Abimélek, le reconnaît et David est pris de peur et se fait passer pour fou. Le roi le chasse alors. Ainsi, il échappe à la mort et va proclamer ce psaume de reconnaissance et de louange. Tel est au moins le contexte dans lequel il fut placé.
Je bénirai le Seigneur en tout temps, sa louange sans cesse à mes lèvres : David y voit l’intervention du Seigneur, il y reconnaît la bonté de Dieu. Il veut dès lors le bénir, le louer, manifester sa reconnaissance. Il a été sauvé de la mort.
Je me glorifierai dans le Seigneur : mais il ne rend pas gloire à Dieu… il se glorifie lui-même ! Même sa gloire, Dieu nous en fait le don, il nous la partage : le psalmiste est le reflet de la magnificence de Dieu et il le proclame.
que les pauvres m'entendent et soient en fête : ceux qui l’entourent en sont témoins. Les pauvres, ceux qui sont en manque, qui sont brûlés par le désir, ceux-là vont l’entendre, vont écouter, et vont se réjouir. Ils sont appelés à la fête ! Chaque fois que nous chantons la louange de notre Dieu, chaque fois que nous reconnaissons qui il est et ce qu’il fait pour nous, chaque fois nous sommes invités à sa fête !
Seigneur Dieu, mets sans cesse la louange sur nos lèvres, qu’en toutes circonstances nous nous tournions vers toi pour te bénir et te « rendre gloire », cette gloire que tu nous partages.
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